• Un petit cadeau pour les rêveurs de passage sur mon blog.



    Que vois-je ? Que vois-je ?
    Du rouge du bleu du
    vert
    Que vois-je ? des flocons blancs dans l'air
    Que vois-je ? je suis sûrement malade réveille toi Jack ce n'est qu'un rêve
                                                                                                           une chimère
    Que vois-je ?






                                (ICI)








        La petite fille aux allumettes





    Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.

    Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.

    Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
    Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.

    L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

    Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.

    L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
    «Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.

    - Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.

    Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu.

    Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.

    - Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.  





                                                                                Conte d'Andersen






                                       Joyeux Nl à tous !


          Une pensée aux personnes qui n'ont pas la chance d'avoir un vrai et beau Noël...
    même si ça ne change pas grand chose à leurs difficultés.


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  • Venez découvrir des dessins de Louis Royo dans mon album...
    Vraiment superbes...



                                 




    (en tout il y a trois pages, ne vous perdez pas en chemin)


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  • J'ai fait un peu d'ordre dans mes affaires et j'ai trouvé de vieux textes de ma composition.
    Ca fait bizarre de se relire. Par contre, j'ai réalisé un véritable combat avec moi-même pour ne RIEN modifier.
    Bonne lecture. (au non flémard, hi)   
     
                                                                             



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    J'ai un rêve, un rêve plus important que les études, l'amour ou encore le confort de la vie.
    Ce rêve qui m'est plus cher que le reste dans la vie, c'est de voyager.
    Je veux voir, des millions de choses différentes.
    Me promener dans un lieu différent de tout ce que je connais, où les odeurs, la langue et les couleurs sont nouvelles.
    J'aimerais des gens plus différents les uns des autres, avec des cultures opposées.
    Je veux voir tous les arts différents qui puissent exister, et observer pendant des heures les mains de l'artiste à l'œuvre.
    La vie est trop courte pour tout voir et tout connaître. De plus, le temps avance, il y a donc un passé et un futur qui nous est hors d'atteinte.
    Mais même avec ma petite vie insignifiante, je veux connaître celles des autres, et tout au long de cette petite vie, j'essayerais d'apprendre.

    La vie a trop de cadeaux à offrir pour ne pas essayer d'en voir le plus possible, même si c'est une toute petite partie.




    (de moa, il y a plus d'un an)





                                             



                                                  
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    Voilà bien longtemps que je veux t'écrire mes pensées et mes émotions, mon histoire et la notre.
    Comme souvent, je suis à Jayan. Jardin de mes fantômes et de ma jeunesse. Nous sommes en avril, la journée est très chaude, mais la soirée a débuté et l'air n'est que douceur.
    La jeunesse agenaise chante la vie tout autour de moi, ils rient, lisent et parlent.
    Au loin, le jardin d'enfant crie sous le règne de ses petits démons, tandis que sur ma droite, de vieilles personnes racontent leur vie passée, formant un petit cercle éloigné de l'agitation.
    Ils doivent avoir le sentiment que le monde leur échappe, tandis que les enfants ne pensent qu'à jouer sans chercher à comprendre.
    Et la jeunesse dans tout ça ? Je pense qu'elle commence à s'intéresser à ce qui l'entoure, elle commence à comprendre et à s'inquiète.
    Elle s'inquiète de son héritage, mais aujourd'hui, je ne sens que le besoin de vivre, car la vie nous échappe, nous le sentons déjà.
    J'entends des cris de révolte, des chansons qui hurlent " anarchie " !
    Je vous un couple du 3ème age, qui eux, n'ont plus la force de crier et de se battre, tout juste celui de marcher.
    Mais tous, ont un point commun, ils mourront un jour. Plus ou moins tard, le résultat est le même.
    Même l'herbe que je sens sous mes pieds nues mourra. Elle est si fraîche, si verte, qu'on pourrait la croire éternelle...
    En fin de compte, la vie ou la mort, qu'elle est vraiment la différence ? L'une ne peut exister sans l'autre.
    Le ciel est bleu, la joie chante autour de moi, l'herbe est brillante, les oiseaux chantent et les fleurs flambent de milles couleur, alors pourquoi cette réflexion sur la mort ?
    Je ne sais pas, peut-être est ce parce que, même cette plante hélicoptère avec laquelle le jouais étant petite, s'écrase au sol malgré tous mes efforts, pour la lancer le plus haut possible.
    Tout doit avoir une fin, comment sera la mienne ? [...]

    ( de moa, le destinataire vous reste inconnu
    Avril 2006 )




                                                   



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  •  

    Un lieu sur Internet. Un lieu comme il en existe des milliers, peut-être des milliards ?
    Je ne sais pas, c'est trop grand pour moi, mon cerveau ne peut visualiser à quoi cela correspond.
    Un lieu. Ce lieu. Mon lieu.
    Ce lieu ou vous vous trouvez, étranger que je connais ou ne connais pas. Que je connais d'une certaine façon, ou d'une autre.
    Oui, étranger, car nous en sommes tous.
    Pourquoi ce lieu ?
    Pourquoi cet endroit aux couleurs de l'automne qui me ressemble étrangement ? Et qui pourtant, me reflète si peu.
    J'ai ouvert ce site le 15 Novembre 2005, plus d'un an aujourd'hui. 1an et 1mois.


    Cet endroit, je l'ai créé parce que mon cœur souffrait, parce que c'est le dernier recourt que j'ai trouvé pour envoyer des messages d'appel à l'aide. Pour qu'une personne me lise et me retrouve. Pour qu'elle se rappèle qui j'étais, et qu'elle se souvienne de tout ce que nous avions vécu.
    Il a préféré rester sourd. Peut-être est ce mieux ainsi, peut-être que c'était la fatalité de cette relation, que c'était la seule fin qu'elle pouvait trouver. Il n'en existait peut-être pas d'autres possibles. Sinon, tant pi.
    J'ai passé un an à me torturer, je ne sais pas pourquoi.
    Tous les soirs je caresse dans un frôlement cette peluche qui représentait son enfance, son insouciance et parfois sa tristesse. Un petit nounours d'enfant qui représente tant pour moi.



    Mais je sais que je dois me défaire de ce lourd passer qui m'étouffe. Je ne sais pas comment faire. Mais bientôt, je ne pourrais plus respirer.
    Il ne faut pas bafouer un amour d'enfant. Je fais tout pour le protéger, quitte à me mentir. Mais je ne dois pas rester accrocher à ces chaînes.
    Nous ne sommes pas dans un conte de fée.
    Pas de château, pas de prince, pas de cheval blanc, pas de jolie princesse.
    Pourtant, j'y crois à mon conte de fée, il suffit juste d'accepter qu'il est imparfait.
    Mots douloureux. Incompréhensions. Egoïsme. Trahison. Distance.
    Distance...
    L'inconnu fait peur, même si parfois il est attirant.
    Le passé nous enferme dans une idée de l'idéal.



    La naissance est un sot dans l'inconnu.



    J'aimerais renaître ; fragile, innocente et sans blessures.
    J'aimerais tout découvrir à nouveau, les yeux émerveillés et pleins d'espoirs.
    Puis je y arriver sans oublier ?Ces petits détails que j'ai tant aimés, que je connais par cœur.
    Il suffit de fermer les yeux.
    Mais il faut les chasser.

    L'inconnu fait peur.


     






    Une place, encore une toute petit place.
    Je ne peux me résoudre de la supprimer complètement.
    Trop de souvenirs. Trop de pleurs, trop de sourires, trop de soupirs, bien trop de regards et de nuits.



    L'amour ne se commende pas. Il n'a pas toujours lieu d'être, peut-être n'a t'il jamais lieu d'être.
    Qu'est ce que l'amour ? si seulement je le savais.
    C'est aimé, on le sait, on le sait juste.
    Une musique dans la tête. Une musique innocente qui te ressemble tant.
    Un souvenir toujours présent sur mon disque dur que je ne peux retirer. La seule chose que j'ai conservé en dehors de ce dossier interdit, de ce bout de tiroir totalement banni de mon regard.
    Je m'y raccroche comme une enfant se raccroche à sa poupée alors qu'on lui dit qu'elle est assez grande pour l'oublier.
    Après tout ce temps, chaque fois que je parle de toi, comme dans tous mes textes, je m'adresse directement à toi, toi qui ne me lis pas, qui ne me lis plus.
    Je m'en fiche. Je ne t'aime plus. Je n'aime plus celui que tu es, je ne le connais pas. C'est un étranger.
    Je n'aime qu'un souvenir. Un amour de jeunesse. Une belle et vieille histoire.
    Un couché de soleil, l'océan, la forêt, l'herbe, la montagne, les étoiles.... Montmartre, Notre Dame, les quais de Paris, Montparnasse, le musée d'Orsay, le Louvre, Jussieu, ... Versailles.
    Je ne veux pas oublier, ce serrait trop triste. Autant m'oublier moi même.
    Impossible de me dissocier de notre histoire.



    Je ne suis plus qu'une.
    Je ne pense plus par ce NOUS qui effaçait complètement le toi et le moi.
    On apprend de nos erreurs, de nos projets délaissés, de notre amour bien trop envahissant.
    On apprend, c'est la vie.
    Il est temps de passer à autre chose. Je te l'ai écrit, j'étouffe.



    J'étouffe dans un souvenir qui n'a plus lieu d'être autant.
    J'ai voulu t'être fidèle, comme tous ces personnages sortis des livres. J'ai voulu t'attendre, mais je n'en ai ni la force ni l'envi.



    Si je veux avancer, je ne dois plus te parler.



    Il ne faut plus que je lui parle.
    Il est parti, il mène sa vie.
    Peut-être qu'un jour nous nous retrouverons.

    Alors, je garderais précieusement mes souvenirs, et cette chanson qui lui ressemble tant.
    Le rideau se ferme.




     

                            


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  •                                     



    Lord Of The Dance 
                                                                     est un spectacle qui retrace une ancienne légende d'Irlande. Il mélange guigues, ballets, claquettes et un peu de chant.
    Les chorégraphies sont d'une extrême précision, elles sont réglées à la seconde et au millimètre prés.
    A la fois traditionnelle et moderne, la troupe était au début composé de 35 membres d'origines Irlandaises, à présent, ils se sont agrandit et il existe plusieurs groupes éparpillaient dans le monde.
    Tous, sont dirigé par Mickael Flatley, le directeur artistique.


    Un véritable coup de foudre, vraiment.
    Lorsque j'ai vu un passage pour la première fois à la télé, j'en suis resté muette, complètement sous le choc. J'étais si émue! Et je le suis toujours lorsque je vois leur spectacle.
    Ils ne sont pas humains! ils sortent tout droit d'un monde merveilleux.
    Ils sont magnifiques. Ils sont si beaux !
    J'en fait peut-être beaucoup, mais tout le monde a déjà eut le cœur serré face à une musique, un dessin ou un spectacle. Et à moi, c'est mon coup de foudre.
    Lorsque je regarde Lord of the Dance, tout mon corps frissonne et est possédé par cette dance extraordinaire.

    Je vous laisses découvrir un extrait:  http://www.youtube.com/watch?v=By4NUxd6z3s
    Un deuxième, moins impressionnant, mais plus doux: http://www.youtube.com/watch?v=YJ7BefFqMtc&feature=related

     

                                                                                 

     

     


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