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    Lumière d'automne aux ombres hautes et glacées,
    Feuilles dorées qui réchauffent les souvenirs des cheminées.
    Du ciel si bleu qui fait joliment rêver à un monde parfait
    Les nuages de leurs doux gris attristent et fascinent l'étranger.
    Chut ! murmure du vent qui fait danser les feuilles enchantées.
    Odeur de résine, tintement de cloche, tourbillon, chant des fées.
    La nature fait frissonner pour mieux nous embrasser de sa beauté.
    Un souffle d'espoir nous fait aimer dans un silence glacé qui fait pleurer.
    Les yeux perdus dans l'immensité ils regrettent les beautés passées.
    Comme une douce nostalgie qui nous rappelle que cet ancien instant ailé,
    Il s'est envolé, là bas, très loin, car comme le pissenlit on n'a pas su le garder.
    La beauté fait penser tristement à tout ce qu'on aurait put aimer au doux passé.
    Les feuilles tournent, tournent, tournent, comme si elles essayaient de nous expliquer,
    Tout ce que l'on aurait pu conserver si seulement notre main avait été fermé.
    Comment ne pas perdre la tête ? Il vaut mieux fermer les yeux et de cette beauté se détourner.
    Les vagues de l'océan rappellent ces courbes de la fille fleur que l'on a tant sut aimer.
    Le pourpre, le fauve, le souvenir bigarade reflètent le soleil pour venir, dans une gifle, nous frapper.
    Se détourner pour oublier, car on a pas su juste écouter la folie douce de la jeunesse éveillée.
    Quand on avait alors vingt ans, on pensait ne jamais rien pouvoir regretter pour toujours avancer,
    Mais aujourd'hui, le temps s'est écoulé, l'hiver approchent et les fleurs sont fanées,
    Alors la vieillesse se tourne et se demande ce qui a bien put se passer pour laissé tant passer.
    La mort, ombre éternelle, arrive sans regret ni hésitation, et la vie est si fragile et effrayée.
    Hésitante, pleurante, enivrante, pensée. Ils n'ont pas sut préférer ces instants d'absurdités.
    Et alors que le temps est une pierre immuable, on se dit qu'on ne peut rien y changer.
    Pour lors, dans un soupir mêlé au vent, on se courbe et on respire sous son cache nez.
    Le soleil se perd derrière les toits, et elle songe en revivant ce qui aurait put se dérouler.

     

    Et la jeunesse, là bas, sotte de feuille en feuille en se jurant de ne jamais rien regretter.
    Remettant certaines choses au futur, pour ne pas trop y penser et pour du rêve tout en conserver.
    Comme une statue de cristal, on n'ose à peine y toucher, et on sourit à ce que l'on aurait put aimer.

     

    On voudrait tout recommencer car on aurait jamais songé que le temps si vite pouvait filer.

     

     

     

     

    De moa 


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