• Ce soir je me fais plaisir...                                                   
    Je mélange, utilise les artistes selon mon bon vouloir.
    Ici, je suis reine, et les plus grands sont invités à ma cour...
    Ce soir, et bien cela sera Sir Jean-Sébastien BACH dans son morceau sublime de la Toccata. Ho! cela ne vous dit rien ? mais si, réfléchissez... une maison hantée ! voyons! allons... écoutez...
    Le vertige de cette musique enchanteresse sera illustrer par un dessin de Amano YOSHITAKA. Certes un artiste bien moderne face à ce géant de l'orgue au nom célèbre, mais l'art ne devrait pas avoir de frontières que ce soit dans le temps ou l'espace, ainsi que dans l'esprit...
    Peinture en eau trouble, au charme malade et à la chute malheureuse.
    Et c'est ainsi que nous retrouvons ce cher Edgar Allan POE, maître du fantastique, conteur des histoires à la romance tragique... Laissez moi vous présenter la triste histoire d'Annabel LEE
    Ecoutez et lisez.

    ICI BACH : http://www.deezer.com/track/24214

    Pour ceux qui n'arrivent pas à ouvrir la page de mon article correctement:
    ICI Annabel LEE : http://fr.wikisource.org/wiki/Annabel_Lee
    ICI Illustration de Yoshitaka : http://img128.imageshack.us/img128/4531/ya001fr5.jpg










    Cette musique ! cette musique ! quelle beauté !
    Les mots me manquent, le coeur se soulève, les larmes brillent, le souffle se coupe...
    Je l'écoute, l'écoute l'écoute....
    Et parfois même, je me demande si je ne me suis pas perdue entre deux notes, comme une âme condamnée à rester enfermer dans une Orgue, à jamais.




     


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  • Ca te perce les poumons comme ca
    te crève le coeur. Tu ne pense qu'à son oeil
    lubrique et malicieux fixant, au regard
    profond et intensif, le coin de tes
    lèvres. Car dans tes yeux elle ne peut
    se résoudre à regarder de peur d'ouvrir
    les fenêtres de son âme.
    Malgré cette fixation explicite, tu ne peux
    demeurer sur de sa pensée. Ceci dit tu
    reste perplexe et attentif au moindre
    lapsus ou regard trop ouvert. Ses yeux
    ralentissent le temps et amoindrissent
    la force du son ambiant. Ainsi une
    seconde elle te regarde et des heures
    tu t'en souviens...



                   Escarboucle

                        *******

    Un passage du blog d'Escarboucle... Et quelques mots pour lui.
    " Parfois, je jalouse ton écriture. Bien sur on me complimente sur mes textes, mais la tienne est plus fine, plus délicate, à ton image.
    Ce texte n'est pas ton meilleur, mais il me touche particulièrement, peut-être sauras tu pourquoi.
    J'aimerais pouvoir te lire plus souvent. Il n'est pas facile de se dévoiler, mais c'est le travail de l'artiste, qu'il peigne, sculpte, dessine, écrive ou joue de la musique.
    Souvent quand je relie mes articles, je les trouve trop personnel, on m'en a déjà fait la remarque, mais j'aime que certaines personnes me lisent. Et tu en fais parti.
    Ce ne sont peut-être que les divagations d'adolescents, mais après tout, c'est tout ce que nous sommes.
    Je rougie en relisant mes vieux textes, mes vieilles lettres, quels enfantillages ! mais que de sourires.
    J'aimerais lire tes sentiments, que tu me permettes de voir, et que tu te permettes à toi même de voir. "
    Une adresse directe, qui j'espère, ne ferra pas trop rougir le destinataire.
    Bonne journée et bonne soirée à tous les petits diablotins de passage chez moi.


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  •  

             
                  HALLOWEEN 



    Well, that's just fine
    Say it once, say it twice
    Take a chance and roll the dice
    Ride with the moon in the dead of night




                                



     

    Ammusez-vous bien ....


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  • Elle se réveille en un mouvement, perdue.
    Un regard autour d'elle la rassure, les draps rouges l'enveloppent dans leur chaleur.
    Dehors la pluie fait rage.
    Les gouttes qui finissent leur voyage contre sa fenêtre son la cause de son arrachement à Morphée.
    Cette agression de l'extérieur qui ne peut la pénétrer la fait frissonner.
    Elle remonte ses genoux contre sa poitrine tel un chaton qui cache sa tête dans sa fourrure.
    Elle a peur, un sentiment de mal être.
    La pièce est grise, trop grise. Les couleurs se sont évanouit.
    Elle dort encore, ne sait pas, ne comprend pas.
    Quand sommes-nous ?
    Elle se sent abandonnée.
    Toujours frissonnante.
    Pourtant, elle sent un souffle chaud dans son cou.
    Elle en oubli le cri de la pluie, ferme les yeux, pousse un soupir de soulagement.
    Tout va bien. A vrai dire, ça ne pouvait aller mieux.
    Elle sourit. Les yeux fermés. Le nez dans la chaleur des deux.
    Dans un mouvement des hanches, elle se détourne de l'extérieur, ouvre les yeux et regarde le monde.
    Visage endormit. Visage à la lueur pâle mais plus chaude que tous les feux.
    Elle regarde, dévisage, embrasse du regard.
    Elle reste là, silencieuse, comme si jamais plus belle chose n'avait existé.
    Pourtant, là voilà bien loin de tout discourt, de toute éloge.
    Elle sourit et son cœur est simplement heureux.
    Ce bonheur ne se décrit pas, les paroles lui sont bien trop naïve.
    C'est un instant que l'on vit, sans y penser, le cœur serein et brillant de milles feux.
    Elle laisse glisser deux doigts, touche la porcelaine chaude et dessine ses courbes parfaites.
    Tout se fait dans un silence, accompagnée par le seul bruit de la pluie, qui est devenu une mélodie, touché par cet instant.
    La vie des amants est des plus simples.
    Ils partagent leurs histoires, leurs vies, leurs contes et leurs philosophies, mais souvent, on n'oubli que rien ne vaut la beauté d'un instant et le silence de ses mots inexistants.
    Rien n'a d'égale la douceur du dormeur ardent.


                           

     

    Texte de moi, et image de Tristan et moi (et je suis le modèle)


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  •                                      J'ai beau l'avoir regardé des centaines de fois, je ne m'en lasse jamais, comme la plupart des Disney d'ailleurs....

                Cette musique ! ces couleurs ! ce swing !
         Je suis impressionnée par la qualité du dessin, de l'imagination et de la magie.
      Je suis impressionnée par les pas de danse de Duchesse et d'Aumalé, à la fois félins et humains...

     

     

                       

     

                                    L'art de Disney m'a toujours rendu heureuse en un souffle, en quelques chants, en quelques sourires, en quelques rires.
                   Ce monsieur a beaucoup participé à ce que je suis aujourd'hui, ces dessins ont permis à l'enfant que j'étais d'apprendre et de comprendre.
                           Et à la jeune fille que je suis, de retrouver le sourire même dans les moments les plus douloureux.


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