• Déception
                       Déception

                                      Déception
                            Déception

            Déception
                                                                             Déception

                                   Déception
                      Déception
    Ho ! Sentiment plein de fatalité car tu te réveille à tout moment, balayant tout sur ton passage, brisant nos os et cassant notre colonne vertébrale. Je sens mon cœur craquer sous ta pression et mes larmes de sang forment une marre sans retour...
    Pourquoi ? Les gens sont ils tous fous ? Pourquoi l'humanité est elle ainsi ? Suis je la seule à te voir ? Suis je la seule réellement folle pour pleurer sur cette fatalité que personne ne semble voir ?
    Je me noie dans mon silence et dans ma vérité car à force de chercher à partager ma lucidité je suis celle qui devient le fruit de la déception.
    Les Hommes ne voient que ce qu'ils veulent voir, croient que ce qu'ils veulent croire, ils changent les choses pour les accepter.
    Alors personne ne voit que grand maman mange des gâteaux en secret alors qu'elle est diabétique, personne ne voit que grand papa souffre en silence et qu'il va bientôt mourir, personne ne voit que maman devient dépressive et névrosée, personne ne voit que papa fuit la famille en restant au travail, personne ne voit que grand frère est un drogué à la dure, personne ne voit que petite sœur vole de l'argent en secret et qu'elle ment à s'en rompre le nez, personne ne voit que le chien a des envies suicidaires, personne ne voit que Josette, la meilleure ami de la famille, pardonne tout à son alcoolique de mari alors qu'il la tabasse tout les soirs.
    La vie est belle tout va bien, on se sourit, on mange ensemble en bonne famille ou en bons amis.
    Oui... la vie est belle.

     

     

     

                    
                Le cri, de Edward Munch

     

     


    5 commentaires
  •                                  
                                        Portrait de Françoise, une passante, par Picasso

     


       Elle n'a plus beaucoup de temps à vivre. Le vivant a pour pire ennemi ce qui passe sans jamais revenir. Ne pouvant se défaire de ses griffes et regardant son visage prendre des rides. elle n'avait jamais réellement cru qu'un jour elle deviendrait vieille, qu'elle deviendrait une grand mère. Oui bien sur, elle a vu ses articulations vieillir, elle a vu son corps changer, elle ne pouvait plus manier son corps comme avant. Elle savait qu'elle allait vers la vieillesse, mais tout est allé si vite qu'elle n'a pas eut le temps de comprendre qu'elle n'était plus une jeune fille. Mais le cœur, lui, est différent, il change et vieillit à son rythme, parfois il régresse même. Pour elle, il n'avait pas changé. Son cœur était resté toujours bloqué au même instant de sa vie, il n'avait plus changé. Il était resté le même. Comme si la vie de son cœur c'était arrêté à ce moment là, restant immobile, enfermé dans un corps, attendant qu'il meure car lui n'avait plus de vie. Son cœur était resté jeune et innocent, plein d'amour et de douleur. Beau et éclatant, tandis que son corps ressemblait toujours un peu plus à l'écorce d'un vieil arbre. Heureux ou malheureux, il était difficile de juger ce qu'était son chemin. Certains se moqueront d'elle, d'autres l'admireront pour sa fidélité de cœur. Quant à elle, elle ne c'était jamais interrogée sur son propre bon sens. Car tandis que nous essayons d'oublier les sentiments qui nous sont douloureux, elle, elle gardait le sien comme un oiseau blessé, même si elle savait qu'il ne pourrait plus jamais voler.
       Une vielle dame, voilà tout ce qu'elle voyait dans le vieux miroir de son salon. Les cheveux blancs, pendants comme des fils d'araignée sans destinations. Mais elle ne pensait jamais à son apparence ou même à elle-même, comme extérieure à son corps elle laissait parler son cœur qui ne pensait qu'à ce visage tant aimer. Le visage d'un jeune homme, bien loin de sa peau craquelée de vieille dame. L'amour qu'elle lui portait était un affront de la vieillesse à la jeunesse. Une grand mère ne désire pas un enfant ! Et pourtant, c'était bien un enfant au visage angélique qu'elle aimait, un enfant qui n'est plus qu'un souvenir transformé par le temps. Car voilà des décennies qu'elle caressait la peau blanche de son amour. Il y a longtemps ils se regardaient les yeux dans les yeux, ne voyant que l'éternité devant eux.
       Les histoires de la vie sont parfois belles, parfois tristes, parfois les deux à la fois. La vielle dame vécu une belle histoire d'amour et puis elle se finit, comme beaucoup d'autres histoires. Mais pour le cœur d'enfant qu'elle a toujours possédée, les histoires d'amour ne se finissaient jamais. Car comment les histoires d'amour pourraient être des histoires d'amour si elles avaient une fin, et que le couple ne s'aimait plus ? Les histoires d'amour ne pouvaient finir comme ça ! Elles étaient belles et éternelles ! Comment pouvait-on un jour aimer de la façon la plus pure et la plus magique pour ensuite se lasser et se délaisser ? Non, l'amour n'était pas comme ça pour la vieille dame au cœur d'enfant, quand on aimait c'été à jamais, peu importe comment était l'autre, on l'aimait de tout son cœur, et quoi qu'il puisse arriver on revenait vers l'autre.
       Alors la vieille dame attendit. Elle attendit longtemps. Elle l'attendit toujours. Elle l'attendait à jamais.
    Aujourd'hui, alors qu'un demi-siècle était déjà passé, elle croyait savoir qu'il ne reviendrait jamais vers elle, et pourtant, malgré tout, elle avait toujours un espoir au fond de son cœur. Et lorsque le doute apparaissait elle se disait :
    " Il ne reviendra peut-être jamais, mais moi, je peux rire devant le monde et jurer devant tous que j'ai vécu le grand amour et que jamais je n'ai faillit. "

     

    De moa



    1 commentaire

  •                                              

                                                    Juste une envie.
                             Vous faire partager un peu de ce que j'aime.
                                                        Mushishi.
                                       Manga, dessin animé et film.
                             Je ne connais encore que le dessin animé, 
                               mais le reste ne va pas tarder à venir.
               HO! mais ce n'est pas une histoire japonaise comme les autres...
                                   C'est si doux, si frai, si paisible.
                                 A l'image d'une montagne à l'aube.

                                                         Mushishi.





    Je vous invite à le découvrir.
    Rencontre avec les mushi.

     

                                   
                             Tous les épisodes sont sur dailymotion
     
     

    2 commentaires


  • C'est lorsque, pieds nus, je courais les champs dorés
    La chevelure perdue dans le feuillage,
    Les mains pleines de fleurs,
    La robe déchirée,
    Et le visage émerveillé par le monde,
    Que tu me surnoma la bohème.
    Je ne comprenez pas, et celà ravivait ma flamme rebelle.
    Je refusais que tu m'appèles ainsi.
    Et pourtant, à peine 20ans plus tard,
    C'est ce chemin que je suis,
    Comme un destin que je n'avais jamais vu.
    La bohème.
    Parfum de bohème...
    Ce nom était un hazard et au fur et à mesure,
    De la construction de ce bout de rêve,
    Naquit son sens.
    Un bout de moi, comme le parfum d'une enfant.
    Le Parfum de Bohème.
    Je suis la Bohème.

    Je t'aime ma petite maman.



                           (De moa)





    La bohème

    Je vous parle d'un temps
    Que les moins de vingt ans
    Ne peuvent pas connaître
    Montmartre en ce temps-là
    Accrochait ses lilas
    Jusque sous nos fenêtres
    Et si l'humble garni
    Qui nous servait de nid
    Ne payait pas de mine
    C'est là qu'on s'est connu
    Moi qui criait famine
    Et toi qui posais nue
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire on est heureux
    La bohème, la bohème
    Nous ne mangions qu'un jour sur deux
    
    Dans les cafés voisins
    Nous étions quelques-uns
    Qui attendions la gloire
    Et bien que miséreux
    Avec le ventre creux
    Nous ne cessions d'y croire
    Et quand quelque bistro
    Contre un bon repas chaud
    Nous prenait une toile
    Nous récitions des vers
    Groupés autour du poêle
    En oubliant l'hiver
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire tu es jolie
    La bohème, la bohème
    Et nous avions tous du génie
    
    Souvent il m'arrivait
    Devant mon chevalet
    De passer des nuits blanches
    Retouchant le dessin
    De la ligne d'un sein
    Du galbe d'une hanche
    Et ce n'est qu'au matin
    Qu'on s'asseyait enfin
    Devant un café-crème
    Epuisés mais ravis
    Fallait-il que l'on s'aime
    Et qu'on aime la vie
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire on a vingt ans
    La bohème, la bohème
    Et nous vivions de l'air du temps
    
    
     Charles Aznavour



     
     
             Aujourd'hui, c'est à moi de construire ma propre Bohème.
    A moi de vivre de l'air du temps.
    De vivre mon temps.






     
     
     
     
     Pour les curieux, la peinture un peu plus haut a pour taille réelle 
    environ 130 sur 180 cm; les fleurs sont des végéteaux réels,
    séchés puis enfermés dans de la résine, la culotte est en vraie dentelle.
    (Pas de nouveaux articles jusqu'à la fin du bac... 
    je vais essayé de tenir.... hum hum. Bisous à tous !)


    2 commentaires
  •  
     

      ^Cliquez sur le triangle lecture ou ^ICI pour agrandir
     
     
    Fantasmagorique, enivrant comme un parfum de l'île Man...
    Merci mon Escarboucle.



    3 commentaires