• Banquise

    Je compte mes jours comme les goutes de pluie tandis que les mots ne reflètent que mes maux dans un silence qui perdure. J'ai beau tonner, siffler, faire trembler le sol, seul la lourdeur du mutisme me répond. Et je m'amaigrie jour aprés jour alors que mon courage gronde pour s'épuiser inutilement contre la banquise. Neige glacée de mes espérances, de mes amours perdus, de ma jeunesse et de mes rêves, ta tranquillité dangereuse a attiré ma folie. Mes pas se sont dessinés en empreintes sur ton voile immaculé. Et j'ai glissé, tellement glissé, dans un jeu de pure innocence et n'y voyant que le bonheur d'un ciel bleu et d'un océan blanc qui me semblait cacher des milliers de secrets. Mon coeur était si chaud que je n'ai pas senti le froid. Et maintenant que tout mon être cri de douleur, mordu par le vent glacial, il est trop tard pour me sauver.

    Elle est si étincelante.
    La neige.
    Je cherche à me donner un visage d'ange.
    Émerveillée par tant de beauté.
    Mon coeur bat dans un ultime effort désespéré.

    Je me meurs.
    Mais c'est si beau !

     

     

    (de moa)


  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Février 2012 à 01:26
    test
    test
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