• Caprice d'une nuit

    A vivre ensemble parfois j’en oublie que tu es toujours là, que tu ne fais pas vraiment parti de moi.
    A être toujours ensemble, j’ai oublié ce que c’était que de n’être plus seul.
    Et lorsque tu t’éloigne, juste un peu.
    Juste un peu.
    Alors la solitude s’empare de moi,
    Comme le vent souffle en mer et s’empare des voiles d’un bateau.
    Je me laisse guider, et je me perds dans cette immensité non-bleu.
    Nous sommes si différents, parfois lorsque j’y pense ça m’affole.
    Puis je sourie.
    Comment des êtres aussi différents peuvent tant se ressembler ?
    Je te vois, de noir vêtu, tes allures poétique burtonienne me font rêver
    Moi, l’enfant de la nature toute de couleurs vêtue.
    Tu regarde la nuit sur les toits obscur de la ville.
    Je regarde les papillons et les fleurs sous le soleil.
    Tu as construit une maison de Vinyle
    Et j’y ai mit des fleurs.
    Tout simplement.
    Si simplement que cet équilibre parait si fragile.
    Et pourtant, les caprices de l’océan nous ont fait rire.
    Nous nous sommes mouillés, presque noyés.
    Je t’ai arrosé la première, et puis tu en as fait de même.
    Ainsi le miroir d’eau reflète nos deux identités,
    Que se soit de jour ou de nuit.

    Toutes les musiques passent chez nous,
    Tous les oiseaux, et même les mouettes s’amusent sur notre toit.
    Nous baignons dans le vin, et puis les clochers de la cathédrale nous font rêver.
    Nos espoirs et nos tristesses passent par la peinture, la photo, l’écriture,
    Les pleurs, et les rires.
    Jazz, métal, pop jap, rock and roll ! 
    Encore, encore !
    Notre vie est faite de tout et de rien.
    Car nous sommes jeunes,
    Parfois trop soucieux,
    Mais bien souvent heureux.
    Les draps rouges et la volupté nous font tout oublier,
    Un instant,
    Juste un instant.
    Cet instant qui semble être plus long que le temps.
    Notre labyrinthe de livres pose de nombreuses énigmes
    Mais j’ai percée la plus difficile, l’énigme du bonheur.
    Parfois j’oublis, mais nombreux sont ceux qui me la rappèlent.
    Et parce qu’on est toujours deux,
    Tout
    Oui tout, tout est partagé,
    Tout est donné, le mal comme le bien.

    J’en viens à ne plus savoir comment nous pouvons continuer seul,
    J’en viens à me demander comment on peut vivre et penser seul,
    Mais, je ne suis plus seule.

       (de moa)

                                                                          


  • Commentaires

    1
    Vendredi 8 Mai 2009 à 13:04
    Ton bonheur.
    Je ne sais pas si je comprend tous les axes de lecture d'un tel texte... Si vif et émotionnant. Tu ecris toujours des sentiments sur le vif, je suis heureux que de telles pensées te traversent l'esprit. J'espère que c'est plutôt un bon présage. Enfin, notre quasi opposition fait peut-être des nous des êtres complémentaires, commes les deux parties d'une prise électrique... en plus beau bien sur, enfin, peut-être...
    2
    Mam
    Mercredi 20 Mai 2009 à 20:27
    à mes petits
    oui, pour moi, vous êtes mes petits... ce texte est une ode à l'amour. Moi qui partage souvent votre intimité, ma fifillle tu l'as dépeinte admirablement bien... gardez toujours au fonds de vous cette jeunesse, cette curiosité de la vie et profiter des moments de bonheur... Enfermez-les dans vos coeurs, ils sont à vous rien que pour vous....Je vous aime!! Mam
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