• La dernière danse des amants de Paris


        Nous sortions du restaurant grec, ce n'était pas la première fois que nous y mangions, la nourriture y était bonne, fraîche et les assiettes étaient plus garnies que dans les établissements du même genre dans le quartier latin, et ce n'était pas ce qu'il manquait. Sur notre chemin, nous marchions sur les assiettes brisées, victimes de la tradition grecque.
    Il faisait froid dehors, les gens se pressaient autour de nous, l'odeur de toutes sortes de cuisines flottaient dans les ruelles pleines de vie.
    Me sentant un peu oppressée par la foule, le bruit et les odeurs qui me faisaient perdre toute notion de distance, je pressais la main qui me tenait. Elle était douce et chaude, telle un guide dans l'adversité. Mon aimé était prés de moi, me guidant vers un endroit plus calme, et sûrement plus intime. Je le suivais, aveuglement parmi la foule qui me déstabilisée, comme tout le reste. Puis il m'entraîna à droite, nous traversâmes une route. Et enfin, mon cœur fut apaisé. Nous étions le long de la Seine, Notre Dame était brillante, éclatante, dans la nuit noire et froide de cette fin de Décembre.
    Plus sûre de moi, je me dirigeais par moi même vers l'escaliers le plus proche, que nous descendîmes, pour être, enfin, sur les quais de la Seine.
    Ne quittant pas la main de mon tendre, nous marchâmes, en silence, un silence lourd, pesant, insupportable.
    Il savait que tout n'allait plus, et je savais, qu'il ne ferrait plus rien, si ce n'est s'éloigner davantage de moi. Ces quelques jours passés ensemble avaient été merveilleux, comme toujours. Nous avions ri, nous avions chahuté, nous nous étions caressés et aimés. Je lui avais fait partager mon univers, et lui le sien. Quand nous étions ensemble, tout était gai, coloré et d'une étrange beauté. Ses regards me remplissaient d'un amour et d'une tristesse difficile à comprendre et à expliquer. Nous nous étions promenés dans les décors de Noël, nous nous étions embrassés sous les flocons de neige, tout avait été si beau. Mais tout avait gardé une traîné de mélancolie, une mélancolie qui devait aujourd'hui se transformer en souffrance.
    Ces pensées me firent resserrer mon point sans que j'en prenne conscience, je n'eu qu'une faible réponse, une réponse lointaine.

    Savait-il ce qui se passait ? Que pensait-il de tout ça ? De quoi était remplit son cœur ?
    Comment pouvais je le savoir, alors qu'il ne s'ouvrait plus à moi. Alors qu'il avait bâti une muraille pour que je ne puisse entrer. Pour se protéger de moi.
    Des larmes commencèrent à se former dans mes yeux, puis quelques unes roulèrent sur mes joues gelées. Je ne fis pas un mouvement pour les sécher, j'appréciais leurs traînés chaudes. Je fermais mes paupières, me laissant guider par la main qui me tenait, je voulais la sentir dans la mienne, tant qu'il en était encore temps. J'avais envi d'éclater en sanglot, mais cela n'aurait servit à rien, les simples mots: " ne pleures pas " m'auraient été insupportables.
    J'aurais voulu m'enfoncer dans les eaux froides de la Seine pour ne plus revoir la surface. J'aurais voulu disparaître et tout oublier. J'aurais voulu ne pas avoir toutes ses pensées. Ma mâchoire était serrée, horriblement serrée.
    J'aurais tant voulu lui dire, lui faire ressentir, ce que j'avais en moi, que ce soit l'amour, la tristesse, la douleur ou le désespoir qui c'étaient encrés en moi, faisant à eux tous mon malheur. Ce sentiment que j'avais en moi, insondable et inexplicable, je le sentais dans ma poitrine, comme quelque chose qui voulait sortir, hurler, pleurer... se déchaîner. Il était là, me coupant le souffle, base de ma folie sentimentale.
    Si seulement j'avais sut lui faire partager, je suis certaine qu'il aurait comprit à quel point était grande ma détresse et à quel point son éloignement me faisait souffrir. A quel point son indifférence m'était insupportable.
    Mais tout cela, je ne l'avais qu'en moi, je n'avais aucun moyen de l'exprimer, les mots n'étaient que des mots, ces mots, il les connaissait, mais de ces mots, il n'en comprenait pas le sens, ni encore moins la pauvreté de leur vocabulaire.
    Alors, je marchais, en silence, le cœur brisé. Ecoutant son souffle, touchant sa peau si douce, si rassurante, et si précieuse. J'entendais ses pas, emplit du plaisir de marcher à son rythme. J'aurais voulu rester, à jamais, prés de lui, à marcher à ces côtés. Mais aujourd'hui, je savais que c'était impossible.
    Aujourd'Hui, je savais que j'avais perdu la bataille contre le destin. J'y avais mit toutes mes forces et tout mon courage, mais que faire si l'on est seul à se battre pour deux ? Cela en vaut-il la peine ? cela n'est-il pas une bêtise et de l'égoïsme ? Si s'était le cas, j'en avait fait preuve, mais de toute façon, je ne pouvais gagner, car il fallait être deux. Seul, le combat ne pouvait être remporté. J'avais essayé.
    Je sentais de nouveau les larmes prêtent à s'échapper de mes yeux, mais cette fois ci je les retins.
    Le silence fut peu à peu rompu, non par nos paroles, mais par une musique lointaine, de plus en plus proche, au fur et à mesure que nous marchions.

    Puis, nous arrivâmes à la source, c'était un vieil homme qui jouait du saxophone. Je m'arrêtais, prise d'un sentiment diffus. Je me retournais, les yeux baissés, puis je les remontais doucement, jusqu'à ce que j'arrive au visage de mon amour. Il me regardait, son regard triste et désorienté. J'eu le sentiment que l'on m'enfonçait un coup de poignard. Je savais qu'il était triste, mais je ne connaissais pas la nature de ses sentiments, je ne savais pas ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait. Je ne savais pas s'il m'aimait.
    Mais dans le trouble de mes pensées, de ce moment violent, je ne put m'empêcher de le trouver beau. Je le dévisageais un long moment, dessinant tous les traits de son visage, les moindres détails. Une chaleur insensée m'envahit, un amour infinit qui voulait l'embrasser et couvrir tout son être. Il était si beau, la lumière dorée de Notre Dame n'éclairait que la moitié de son visage, l'autre restant dans le noir de la nuit profonde.
    Son regard était si beau, son visage si doux. J'aurais tant voulu le protéger de tout.
    Quelque chose se forma dans ma gorge, mon cœur battait comme s'il avait peur de s'arrêter.
    Tels de la poudre de fée, des flocons d'un blanc surnaturel tombèrent peu à peu sur nous dans une valse douce et lente.
    Il fallait que je remette le temps en marche, il fallait que je sorte de ce monde de déchéance..
     « Fais moi danser, fais moi rêver... »
    Il parut surprit, mais ne dit mot, laissant glisser sa main sur ma hanche et serrant ma main plus fort. Je sentais son souffle chaud dans mon coup. Je me laissais guider, la tête contre sa poitrine, contre son cœur. Ne faisant plus qu'un avec cette âme sœur de mon cœur.

    Entre la Seine, Notre Dame, le joueur de saxophone et les flocons de neige, nous étions là, ensemble, sur les pavés, à danser notre dernière danse.

     

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    (Texte et dessin de moi)
    Texte protégé


  • Commentaires

    1
    mathilde medan
    Dimanche 18 Décembre 2005 à 10:26
    Marie
    coucou tonblog te represente vraiment, c\'est tout la Marie que je connais, elle st poete. Tu ecris et c\'est bien continue et quand tu as le temps passe sur le mien. Je t\'adore gros bisous et à bientot
    2
    Dimanche 18 Décembre 2005 à 14:08
    OoO
    NYA! Ma petite Mathilde! Ca me fait tant plaisir que tu me laisses ce commentaire. Merci merci merci !!! Tu as un blog? je ne le savais même pas... fait moi passer l'adresse pas msn ou e-mail. Il faut absolument qu'on se voit pendant les vacances! Bisous.
    3
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:00
    commentaire perdu oublié par une blonde solitaire...
    bon je crois que tu sais a quel point j'adoOore la lecture surtout d'un gros pavé. C'est pourquoi et j'en suis désolée je n'ai pas lu ton article (peut être un jour où je serais posséder par le demon de la littérature...) donc je passe aux choses dans la possibilité de mes moyens c'est a dire les mangas ( on s'en serait pas douté). Je te remercie pour cette section je trouve la première image que tu as mis trop mimi (les 2 petites anges). leur ptit voile par dessus la tête c choupînou!!!!^^ Ensuite ce qui m'a fait encore plus marrer c'est les photos de ta classe!!! alors là j'me suis bien marrée niakniak !!(non non je ne suis pas mechante je suis un ange de gentillesse ) j'ai 2 remarques sur les photos : -1 : ya pas de photos de moi tant mieux!!!!merci pour moi!!je me ferais peur au sinon XD -2 : Ze ve le même chapeau de cow boy que toi c'était mon rêve secret au collège dans porter un snif(en plus d'être gentille je suis toute a fait normal, je tenais à le préciser) finalement j'aurais écrit un pavé alors que j'ai dit que j'aimais pas ca... P.S. : désolé pour les fautes mais ma nature de scientifique (raté *facultatif*) m'oblige a en faire . On se refait pas ...
    4
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:08
    commentaire sans sens d'orientation divaguant sur le web intersidéral
    tout ce que j'ai dit dans le message précédent n'est pas forcément très intelligent !! je le revendique!!!! et j'en suis fière!!!viva stupida (je fais allemand et anglais ne me demander pas de parler espagnol) hmmmmmmmmmmmmmm j'ai envie de me faire un monologue je peux???
    5
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:10
    commentaire repondant a son commentaire jumeau qui est du côté obscure de la force!!Nyyyyyyyyyyyya
    bien sur que tu peux mon petit
    6
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:15
    commentaire traumatisé par son enfance a manger du salami et des concombres en tube (ca existe!!)
    Je ne suis pas ton petit je suis le scarabée vengeur car tu as osé manger mes frites tu vas subir la fureur de l'insecte enragé a 6 pattes Benzaïïïïïïïï!!!!!!!!!!
    7
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:18
    commentaire traumatisé par son enfance a manger du salami et des concombres en tube (ca existe!!)
    Non tu ne peux pas me vaincre car je suis ton ... suite au prochain épisode... car je suis ton ... ... ton PERE!!!!
    8
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:22
    commentaire rebellé contre sa famille se cachant dans les bois a la recher
    nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon
    9
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:30
    commentaire d'un oiseau unijambistes chauve avec percings sur le bec et tatouage sur le croupion
    si alors va ranger ta chambre espèce de petit merdeux et sort les poubelles pendant que je regarde les feux de l'amour!!!!
    10
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:33
    commentaire de Joe héros des feux de l'amour qui voudrai bien dire son texte tranquille
    putain pas moyen de rever un peu dans cette boite !
    11
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:35
    commentaire d'une arrète de poisson mort coincé entre les dents du dentier d'un phoque a la solde de meusieur pinguoin dans batman
    espèce de traitre tu n'as pas le droit d'arrété la blanche colombe dans son envole !! revoluution!!!!!!!!! pour me protéger je vais coupé un de tes poils de dos et le coller sur une poupée barbie pour m'en faire une poupée vaudou!!!!!!!
    12
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:36
    kent le mec plutot noir comme christophe lambert quand il a oublié de se raser la moustache
    my name is kent et je ne laisserai personne dire que la peche au gros me concerne ce soir!!!!!
    13
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:45
    commentaire d'une bouteille de coca cola light vide dans la mare a grenouilles du grand père a la voisine de brigitte bardot
    tu ne pe pa car j'ai... des... origines... HOLLANDAISES!!!!!!YAAAAAAAAAAAA TRANSFORMATION!!!!!! sailor moon!!!!!!!!!!! et maintenant grace a la poussières d'étoiles que je vais faire sortir de ma baguette magiques rose bonbon en forme de coeur je vais te faire redevenir gentil c'est a dire que tu vas plus m'emm***** !!!! mais avant cela il faut que je fasse ma chorégraphie de 3h qui ne sert a rien a part me péter les tendons é me donner un mal de dos de chien!!!!!! POUVOIR CELESTEEEEEEEE ... 30min de chorégaphie... ... meur vilaiiiiiiiiiiiin!!! pas beauuuuuuuu méchannnnnnnnnnnnnt tout plein!!
    14
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:48
    commentaire du phoque perdu en alaska qui pleurniche sur les restes de brigitte bardo
    mais pourkoi tant de haine brigitee, je t'aimais moi quand tu étais jeune et belle et que tu me laissais exprimer le kent qui hait en moi sans me balancer des canette de coca à la gueule parce que t'as déraper sur un outsider des feux de l'amour qui se prends pour son père qui descend les poubelles
    15
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:53
    commentaire de l'anneau magique qui parle tout seul quand les pompom girls s'agitent
    je te dis salut bien bas je me casse au royaume des merveilles de juliet et je surveille mes radars au cas ou une danseuse de trois heures de long viendrai chouiner dans le microphone et je te souhaite une bonne dance et un excellent monologue sans rancune
    16
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 00:56
    commentaire d'une chausette sales pendu sur une antenne de télévision en pologne
    pendant que tu faisais ta danse je suis parti me couper les ongles des pieds et j'ai éviter ton attaque !!!! c'est a mon tour de riposter !!!! car en réalité je suis le super, grandiose, exceptionnelle, majestueux,hypra-beaugose power ranger vert argenté (avec une touche d'orange^^) Avec ma tenue sexy qui colle a la peau et qui me rend un air si ridicule (heureusement que j'ai un masque pfiou...)je vais te pourrir car cette tenue ma donné le pouvoir de puer sous les bras vu comment elle me colle !! une inhalation de mes aiselles et prepare toi a te couper le nez avec ton canif de chez auchan (profitez en c'est les soldes)
    17
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 01:00
    commentaire d'un neurone frit a la poiles avec 2oeufs au plat et un soucon de connerie
    je vais m'arrété la pour aujoud'hui le mieu c'est que j'aille me couché... mal au crâne... pardon pour tout ce que j'ai pu écrire ... mais je continuré bientot niak...
    18
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 01:02
    commentaire d'un pince nez qui coute la peau du cul de la grenouille masquée déguisée en crapaud colérique
    pendant que tu coupais tes ongles pour cacher ton costume qu'a la force de me faire sauter comme un puceron qu'a plus d'aile moi je préparais mon lit supersonique taratata qui a le faisceau trembleur et paf je te volatise ta tenue sexy comme les chaussettes de l'archiduc qui trempent dans une bassine vendéenne!!!
    19
    medicine man
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 01:07
    commentaire d'un vent du large vanné
    moi aussi
    20
    Angel
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 01:11
    commentaire du resort a poil soyeux qui ne reprend jamais sa forme d'origine!!!!!!!
    I WILL COME BACK...
    21
    Dimanche 15 Janvier 2006 à 23:38
    Reponse a la bonde
    Angele Angele, Ma p'tite Angele adore. Tu as sacrement pete un plomb hier soir dis moi? tu devais vraiment te faire chier comme un rat mort ! T'es completement folle, et a vrai dire, c'est pour ça que je t'adore et que j'adore me taper des trips avec toi. C’est super quand tu pars dans un sujet (souvent dans les mangas et final fantaisy... quelle surprise) et que rien ne peut t'arrêter. Mais tu sais quoi? malgre les debilites inhumaines que tu as mit sur mon magnifique blog suprême, j'ai tout lut, et franchement, qu'es que j'ai put me fendre la poire! J'ai qu'une chose a dire! si la littérature c'est du branlage cérébral (expression signé Angèle), les mangas pour toi, c'est un lavage de cerveau sans faille =D Pour la photo de toi, ne t'inquiète pas, tu vas y passer, c'est juste que pour l'instant j'en ai pas, mais bientot je vais t'harceler avec mon super appareil photo numérique pour que tout le monde voit ta belle tete de blonde. Parce qu'on est comme chient et chat, je te fait un gros bisou et j'te mors l'oreille. A demain! Hi ! PS : Merci de tous ces messages, on pourrait presque croire que j’ai des amis, YOUPI !
    22
    mOnsieur hugO
    Dimanche 8 Octobre 2006 à 00:07
    Dessechement
    Avant le desechement de mes yeux, j'ai relis ce texte. Comme ça, il s'est présenté innoportunement. Je l'avais lu. Je ne sais pas pourquoi mais là, j'ai compris. Bien compris. Les sentimens de cette fille. Ce doit etre dur. ----------- merci pour la lecture. merci pour le dessechement de mes yeux.
    23
    Dimanche 8 Octobre 2006 à 13:09
    Murmure
    Oui, ce doit être dur
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