• Fille de Nyx

    Je sais comment tu t'appelles mais je n'ose prononcer ton nom.
    Toi mon douloureux compagnon que je croyais ne plus épouser.
    La nuit m'appartient mais je ne sais la voir tant les larmes m'aveuglent.
    Pourtant telle les filles de Nyx je crains de ne voir que trop loin,
    Préférant la douce ignorance de ceux qui arrive à ne pas y penser.
    Je ne sais dire s'il est obscurité ou lumière, mais le lointain me paraît bien sombre.
    Ce chiffre double m'a longtemps paru de mauvaises augures,
    Et je ne sais si je l'espère ou le redoute, si je m'en moque ou si je le crains.
    Tout semble perde de l'importance à part ce qu'il me faudrait oublier.
    Laissez moi oublier, laissez moi dormir pour l'éternité dans le flou de l'ignorance.
    Laissez moi partir, loin, laissez moi rejoindre le Pré de l'Asphodèle.

     


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