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l'Aveugle
C'est dur de réaliser qu'on a été aveugle, ça l'est encore plus quand on réalise que notre aveuglément a put blesser quelqu'un que l'on aime.
Je crois voir clair aujourd'hui, mais peut-être que je me trompe encore.
Je suis réellement désolée.
Je croyais que tu étais égoïste, alors que je l'étais tout autant en voulant me protéger.
Je crois toujours tout connaître et avoir tout vu, je crois te connaître depuis le début tout en sachant que quelque chose m'échappe.
J'ai été aveugle.
Car j'ai préféré jouer et gagner plutôt que de voir ta sensibilité.
Aujourd'hui il ne sert à rien de parler, de comprendre ou d'aimer. Tout ce que je puis faire c'est m'excuser et pleurer car la fatalité qui s'approche j'aurais put l'éviter.
Tu ne diras jamais ce que je crois entendre dans un murmure, et pour cela je n'en serais jamais sure.
Nos craintes et notre jeux si savoureux nous a perdu, nous a aveuglé et nous a séparé comme il nous a réunit.
Tout n'est qu'apparance et murmure, tant et si bien que je crois être aveugle sans être sure.
Peut-être que je cherche la souffrance car je m'en nourrie, peut-être que je cherche quelque chose qui n'existe pas...
Quoi qu'il puisse arriver je n'aurais jamais la force de t'en parler et toi tu n'auras jamais la force de me répondre.
Nous sommes deux lâches qui ne veulent pas se perdre.
Et moi je suis une folle qui ne savait voir.
Je croyais que tu ne disais rien, mais tu disais tout.
Tu disais tout avec une douce caresse à peine perceptible comme de la soie.
Et trop occupée par ma pudeur, je n'ai pas sut te parler et de comprendre.
Je te demande pardon.
Je croyais que tu étais le loup et moi la pauvre brebis sans défense, mais j'avais les yeux crevés d'ignorance.
Me pardonneras tu mon ami ?
Mon alter-égaux...
Pourrons nous nous retrouver un jour ?
Ne pars pas, ne pars pas là bas. J'ai peur que ce soit loin, mais j'ai surtout peur de perdre ton cœur.
J'ai peur que tu m'oublis, j'ai peur que tu ne change.
J'ai peur de ne pas te retrouver.
Je te dis que je pleure souvent, souvent pour de belles histoires qui ne sont pas les miennes...
Mais saches que je pleure avec cette chaleur du cœur qui t'ai réservé car je crois que je vois comme je n'ai jamais osé voir.
Le plus douloureux, c'est que je vais tenter d'oublier.
De me persuader que tout est faux, alors seulement ce texte ne vivra que le temps d'une nuit.
Après laquelle j'oublierais au nom de notre amitié qu'il ne faut blesser.
Tu veux fuir le passé, ne pas y prendre garde, pourtant c'est lui à travers quelques papiers qui me fait révéler à quel point je suis stupide et ignorante.
J'ai crut que tu m'avais souvent blessée, alors que c'est moi qui n'ai pas sut écouter.
Il est trop tard à présent, ma merveilleuse cage d'or m'empêche de te retenir,
Et de te dire, à quel point je crois avoir comprit...
Tu m'as promis d'arrêter la vodka avec tes airs chafouines.
Et je n'ai sut y voir qu'une ritournelle entrainante.
Ton cœur est immense, mais je me le suis voilée.
Non, il n'est pas petit... ce sont mes yeux qui le sont.
Pardon. Car il serait fou de dire autre chose.
Juste pardon.
Et si tu as encore des doutes, laisse les s'envoler.
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