• La bohème



    C'est lorsque, pieds nus, je courais les champs dorés
    La chevelure perdue dans le feuillage,
    Les mains pleines de fleurs,
    La robe déchirée,
    Et le visage émerveillé par le monde,
    Que tu me surnoma la bohème.
    Je ne comprenez pas, et celà ravivait ma flamme rebelle.
    Je refusais que tu m'appèles ainsi.
    Et pourtant, à peine 20ans plus tard,
    C'est ce chemin que je suis,
    Comme un destin que je n'avais jamais vu.
    La bohème.
    Parfum de bohème...
    Ce nom était un hazard et au fur et à mesure,
    De la construction de ce bout de rêve,
    Naquit son sens.
    Un bout de moi, comme le parfum d'une enfant.
    Le Parfum de Bohème.
    Je suis la Bohème.

    Je t'aime ma petite maman.



                           (De moa)





    La bohème

    Je vous parle d'un temps
    Que les moins de vingt ans
    Ne peuvent pas connaître
    Montmartre en ce temps-là
    Accrochait ses lilas
    Jusque sous nos fenêtres
    Et si l'humble garni
    Qui nous servait de nid
    Ne payait pas de mine
    C'est là qu'on s'est connu
    Moi qui criait famine
    Et toi qui posais nue
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire on est heureux
    La bohème, la bohème
    Nous ne mangions qu'un jour sur deux
    
    Dans les cafés voisins
    Nous étions quelques-uns
    Qui attendions la gloire
    Et bien que miséreux
    Avec le ventre creux
    Nous ne cessions d'y croire
    Et quand quelque bistro
    Contre un bon repas chaud
    Nous prenait une toile
    Nous récitions des vers
    Groupés autour du poêle
    En oubliant l'hiver
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire tu es jolie
    La bohème, la bohème
    Et nous avions tous du génie
    
    Souvent il m'arrivait
    Devant mon chevalet
    De passer des nuits blanches
    Retouchant le dessin
    De la ligne d'un sein
    Du galbe d'une hanche
    Et ce n'est qu'au matin
    Qu'on s'asseyait enfin
    Devant un café-crème
    Epuisés mais ravis
    Fallait-il que l'on s'aime
    Et qu'on aime la vie
    
    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire on a vingt ans
    La bohème, la bohème
    Et nous vivions de l'air du temps
    
    
     Charles Aznavour



     
     
             Aujourd'hui, c'est à moi de construire ma propre Bohème.
    A moi de vivre de l'air du temps.
    De vivre mon temps.






     
     
     
     
     Pour les curieux, la peinture un peu plus haut a pour taille réelle 
    environ 130 sur 180 cm; les fleurs sont des végéteaux réels,
    séchés puis enfermés dans de la résine, la culotte est en vraie dentelle.
    (Pas de nouveaux articles jusqu'à la fin du bac... 
    je vais essayé de tenir.... hum hum. Bisous à tous !)


  • Commentaires

    1
    Jeudi 10 Juillet 2008 à 00:19
    Bonsoir
    j'ai aimé le poème en haut sur la bohème! Si c'est le votre je dis bravo...
    2
    ta mam
    Dimanche 1er Février 2009 à 20:47
    Ma bohéme
    tu te mettais en colère qu'en je te murmurais la chanson ma bohéme de Charles Aznavour, combien de fois je te la chantais. Elle t'a toujours correspondue. Toi qui n'a jamais suivi les chemins des filles de ton âge. tu n'as pas toujours été facile : réveuse, artiste. tu n'as jamais accepté l'injustice petit diable petit ange. Je t'aime. ta Mam
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :