• Le rossignol

     

    La vie vengeresse semble vouloir avaler et ingurgiter ce qu'elle m'a donné, le regard mauvais comme si je lui avais volé.

    Les sens ont perdu tout son sens, 
    les mots leurs règles et leur cohérence. 

    Comme le nuage gris au dessus du monde des mortels créant une barrière vers le plus beau, vers cette couleur fabuleuse qui envahit mes yeux et mon esprit. Comme balayés, les espoirs suffoques ensevelies par du miel acide qui autre fois paraissait si bon. Il fait gris quand il fait beau, il fait triste quand il devrait faire bon, comme si le monde n'était plus le monde mais l'envers. Je sens le sol se rire de moi alors que les oiseaux me vrillent la cervelle. Le silence n'est plus qu'éclat de rire grinçant et cris de machines lointaines, ou trop proches. Que peut être poétique le drame et la tragédie ! ils nous interpellent et nous font jouir d'un sentiment malsain qui nous occupe. La littérature se nourrit de tous ses malheurs épiques tandis que le bonheur se perd dans le vide de l'habitude et du manque sordide. Les rêves de couleurs s'envolent, ils se tarissent si personne n'est là pour les apprécier. Souviens-toi de fantasia. Si on ne rêve pas, la magie n'existe plus. Si on ne frappe pas des mains en riant qu'on croit aux fées, alors tout disparaît. Si on ne croit pas en la rêverie de la jeune femme, alors elle oubli son monde d'origine et se perd dans la tristesse de un monde sans visage ni couleur. Si sa passion est étouffée alors elle n'est plus ce qu'elle était, elle s'étouffe avec quelques soubresauts que l'on s'applique à faire taire, pour ensuite faire place à l'androïde que tout le monde attendait mais qui n'a plus aucun intérêt.
    Comme le rossignol je veux chanter toute la nuit, être écouté par les amants nus qui se chuchottent leurs secrets dans la chaleur suave du mordant. Je veux voler au dessus, loin là haut, pour dépasser les têtes et la terre, pour que la folie des hommes laisse place au ciel bleu sans frontière.

     

     

     

       Je veux que l'on écoute mon chant,
    qu'il touche ton âme
    et te fasse couler les larmes du sublime.

     





    Un rossignol en cage de chante plus, ne vole plus, ne créé plus, ne s'écoute plus, il se lasse et on s'en lasse, pour finalement une vie silencieuse et disgracieuse.
    Laisses le chanter, écoutes le, oublis ce qu'on t'a apprit, croit en lui, parle lui, chante avec lui, et tu pourras voler avec lui.
    Tout est si beau lorsque la mélodie nous berce et que les caresses nous apaisent.
    Le monde a plusieurs visages et personne ne sait s'il en a un verritable, chacun choisit d'en admirer un, alors autant en choisir un beau et non pas celui qui se rapprocherait le plus d'une réalité confuse.

    Qu'importe ce qui compose le ciel si on ne sait l'admirer en rêvant,
    il faut lever les yeux
    et laisser s'envo
    ler nos songes.

     

     

     

     

    De moa


  • Commentaires

    1
    ta mam
    Jeudi 16 Juin 2011 à 17:00
    mon amour
    le blues,tu connais ? je viens de lire tes 3 derniers textes (un moment que je n'étais pas venue sur ton blog) tu écris toujours aussi bien je suis en admiration. après la pluie vient le soleil, mon amour. laisses s'envoler tes pensées dans un monde meilleur. Ne vois pas la bouteille à moitié vide, mais celle à moitié pleine. Ta mam qui t'aime
    2
    Célie
    Lundi 10 Octobre 2011 à 21:30
    ...
    :)
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