• Ton encre



    Elle se réveille en un mouvement, perdue.
    Un regard autour d'elle la rassure, les draps rouges l'enveloppent dans leur chaleur.
    Dehors la pluie fait rage.
    Les gouttes qui finissent leur voyage contre sa fenêtre son la cause de son arrachement à Morphée.
    Cette agression de l'extérieur qui ne peut la pénétrer la fait frissonner.
    Elle remonte ses genoux contre sa poitrine tel un chaton qui cache sa tête dans sa fourrure.
    Elle a peur, un sentiment de mal être.
    La pièce est grise, trop grise. Les couleurs se sont évanouit.
    Elle dort encore, ne sait pas, ne comprend pas.
    Quand sommes-nous ?
    Elle se sent abandonnée.
    Toujours frissonnante.
    Pourtant, elle sent un souffle chaud dans son cou.
    Elle en oubli le cri de la pluie, ferme les yeux, pousse un soupir de soulagement.
    Tout va bien. A vrai dire, ça ne pouvait aller mieux.
    Elle sourit. Les yeux fermés. Le nez dans la chaleur des deux.
    Dans un mouvement des hanches, elle se détourne de l'extérieur, ouvre les yeux et regarde le monde.
    Visage endormit. Visage à la lueur pâle mais plus chaude que tous les feux.
    Elle regarde, dévisage, embrasse du regard.
    Elle reste là, silencieuse, comme si jamais plus belle chose n'avait existé.
    Pourtant, là voilà bien loin de tout discourt, de toute éloge.
    Elle sourit et son cœur est simplement heureux.
    Ce bonheur ne se décrit pas, les paroles lui sont bien trop naïve.
    C'est un instant que l'on vit, sans y penser, le cœur serein et brillant de milles feux.
    Elle laisse glisser deux doigts, touche la porcelaine chaude et dessine ses courbes parfaites.
    Tout se fait dans un silence, accompagnée par le seul bruit de la pluie, qui est devenu une mélodie, touché par cet instant.
    La vie des amants est des plus simples.
    Ils partagent leurs histoires, leurs vies, leurs contes et leurs philosophies, mais souvent, on n'oubli que rien ne vaut la beauté d'un instant et le silence de ses mots inexistants.
    Rien n'a d'égale la douceur du dormeur ardent.


                           

     

    Texte de moi, et image de Tristan et moi (et je suis le modèle)


  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Octobre 2007 à 22:40
    Image
    Avant que la question ne soit posée, l'image est à la base une photo de moi que Tristan a prise, puis que j'ai ensuite modifier par ordinateur.
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    2
    L'étranger
    Lundi 12 Novembre 2007 à 20:37
    Les amants
    Rien n’est plus beau que des amants aimants, qui dans leur bulle hors du temps se réchauffent mutuellement…
    3
    ta mère
    Lundi 12 Novembre 2007 à 20:45
    choquer
    mais enfin....tu te montres ainsi à un garçon.... je ne crois pas t'avoir élevé ainsi.... je suis très choquée!!!!! où ma petite fille est partie avec laquelle je regardais les aristochats, le livre de la jungle, les yeux aussi grands ouverts de plaisir qu'elle???? et bien voila, le temps passe.. la photo est magnifique, la position pleine de féminité. c'est cela les artistes et si je me permet un parfum de bohème...si tu as un moment "à perdre"avec ta maman, nous regarderons ensemble un soir "Bambi" rendez-vous à ne pas manquer...un petit conseil, les petits matins câlins ou bien un instant avec Disney, vis les, savoures et emprisonnes-les pour toujours. Ta mère qui pense que tu grandis trop vite.
    4
    Lundi 12 Novembre 2007 à 20:57
    Ta mère :
    vas voir la miene et vous discuterai de ca...ceci étant la foto est tres belle et plutot soft ! bizzz!
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