• Laissez moi vous présenter ma nouvelle passion!
    LE BILLARD !
    Et oui, pour le plus grand malheur de ma famille, voilà que la petite fille bien sage perdue dans ses livres se met à fréquenter régulièrement les bars. Et pas n'importe lequel ! le bar des rugbymans ! (moi qui n'aime pas bcp les sportifs...)
    Mes complices ne sont autres que ma petite Cynthia adorée, et mes deux tortionnaires et mes deux victimes, j'ai nommé : Anthony et Matthieu.

    Le billard est pour moi synonyme de conversation de cul... il faut l'avouer, la conversation revient toujours sur ce point. C'est le centre de nos dialogues intellectuels.
    Bien sur parfois nous parlons philosophie, métaphysique et psychologie... mais ça en revient toujours... au cul.
    Ainsi, on m'a gentiment nommé la briseuse de queue... moi qui suis si douce. Sauf pour taper dans les boules, bien sur...
    Tssss, la jeunesse ! je ne me croyais pas aussi puérile. Mais bon ! on est jeune qu'une fois, alors autant dire des conneries avant de devenir trop vieux.
    De plus, deux filles contre deux mecs, on ne pouvait pas trouver meilleure bande pour faire des sous-entendus à tout bout de champs. Sans parler des jolies décolletés qui déstabilisent les garçons, notre meilleure arme face à un ennemi qui, il faut bien l'avouer, est bien plus doué que nous pour viser les trous (tssss). Mais bien sur, question décolletée, Cynthia me bat. Mais je ne me défends pas trop mal quand même.
    Jeune et con à la fois ! (j'adore dire ça, hiii)

    On se tape parfois des délires douteux, mais je m'amuse bien, il y a une bonne ambiance. Je partage des bons moments avec 3 personnes que j'aime beaucoup. Leur compagnie m'est très agréable et fraîche. Rien ne vaut quelques parties de billard à discuter autour d'une table pour avoir le moral au plus haut !
    Par contre, je supporte mal la fumée, pouha, bouha ! Mon père est à chaque fois déconcerté par l'odeur qui imprègne mes habits.
    Et oui mon p'tit papa, ta fifille adorée traîne dans les bars avec une équipe de casseur de boules.


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  • Une image du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" que je trouve magnifique. Elle reflète parfaitement l'idée du film.


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  • Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.... Comment ne pas faire une éloge de ce film, de cette œuvre d'art, de ce rêve ?

    Tourbillon de douceur et de finesse, ce film nous entraîne dans un monde de couleurs et de simplicité.
    Amélie poulain nous fait découvrir son monde de plaisirs et d'idées simples, aucune grande philosophie ne vient poser son emprunte sur ce chef d'œuvre, juste une petite, celle de vivre en rêvant, en gardant une âme d'enfant.
    Poésie et humour se mélangent dans une légèreté étonnante autour de la petite Amélie timide, loin de tout et de tous dans son univers sucré.

    Ce film est un tableau, un tableau qui nous montre le naturel du monde, ce qu'il devrait être sans hypocrisie et égoïsme, mais ceci ne transparaît pas directement parmi le déroulement de cette bande magique. Tout n'est que pureté, laissant de côté notre monde, un monde si différent et semblable à la fois, de celui d'Amélie Poulain.
    Cette œuvre est emprunte d'un optimisme inébranlable et complètement surréaliste, faisant rêver le spectateur et lui donnant un espoir enchanteur.
    Après s'être plongé dans ce fabuleux destin, on ne peut qu'en ressortir l'esprit léger et tendre. Comme s'il s'agissait d'un message de paix ? Une leçon de savoir vivre ?
    Fabuleuse actrice que Audrey Tautou, fine et belle comme une fleur du matin, elle nous transmet sa fraîcheur, et son visage angélique adoucit les âmes. Elle est superbe, son jeu est tout simplement magique. Ses yeux noisettes qui pétillent et son sourire malicieux nous donnent immédiatement l'image d'une petite fille rieuse et fragile.

    Toute la mise en scène est originale, le spectateur n'a pas l'habitude d'une pellicule filmée de la sorte, les lumières, les angles de vue, tout est différent, nous faisant rentrer dans un monde décalé.
    N'oublions pas la magie de la visite de Paris, ses rues, ses métros, ses monuments, ses petits commerces... toute la ville renaît dans une ambiance différente. Bien plus paisible et calme, comme si notre jeune héroïne faisait reculer tout ce qui est négatif. Ce qu'elle fait tout le long du film, en essayant d'aider les gens qu'elle croise qui sont en difficulté. Essayant de régler les petites choses qui nuisent à leur bonheur.
    Le fabuleux destin d'Amélie poulain est une jolie fable, un joli conte, où les rêves priment sur tout le reste, où la simplicité des choses devient aussi précieuse que le plus beau des diamants.

    Ce film est magnifique, plus j'y pense, et plus je suis fascinée par sa beauté né de la simplicité. Les sujets traités n'ont rien d'extraordinaire, nous n'avons à faire qu'à un vieil homme qui pleure la mort de sa femme morte plusieurs années auparavant, à un homme jaloux, à une vieille femme qui regrette l'amour de son défunt mari, à un garçon adorable qui adore les légumes, à un grand père qui n'a jamais vu son petit fils, à un artiste cloîtré chez lui et enfin à un jeune homme qui adore collectionner de multiples choses. Là, notamment, des photos de photomaton jeté par leurs propriétaires.
    Audrey Tautou est entourée d'autres très bons acteurs qui contribuent beaucoup eux aussi à la réussite de ce chef d'œuvre, je pense à Mathieu Kassovitz (Nino Quincampoix ), Raymond Dufayel (l'homme de verre), Jamel Debbouze (Lucien) et les autres.
    Aussi normal paraissent ces différents personnage, chacun d'entre eux est unique et possède une originalité qui lui est propre, originalité que l'on trouve tout le long du film à chaque image.
    Tout le film est un émerveillement, une occasion de retourner dans un univers ou une petite chose peut avoir une importance fondamentale, changeant la vie d'un homme.

    Je ne saurais pas dire si tout le monde est sensible à ce genre de film, je ne sais pas si tous savent apprécier la beauté de sa simplicité complexe.
    C'est évident, il possède des défauts, il n'est pas parfait. Mais personnellement, je n'ai envi que de chanter ses louanges. Je n'ai envi que de montrer les points positifs.
    C'est un chef d'œuvre, qui malgré son coté surréaliste, est bien plus réel que beaucoup de film qui cherchent à être le plus plausible possible. Après tout, il y aura toujours de la place pour les rêveurs.

    Un grand merci à Yann Tiersen pour sa magnifique musique " comptine d'un autre été ", sans elle je n'aurais jamais regardé le film. Merci aussi à la personne qui me l'a faite écouter: souvenir nostalgique.
    Merci à Jean-Pierre Jeunet (producteur) et à toute son équipe pour cet arc en ciel du cinéma.

    (de moa)


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  •        J'ai toujours été un enfant solitaire et renfermé, je ne supportais la compagnie de personne. Cela n'aurait pas été un problème, si seulement ce monde m'avait accepté tel que j'étais. J'étais à part, différent du reste. Et cela, gênait les gens qui m'entouraient, comme si j'étais néfaste, comme si je menaçais leurs vies et leurs tranquillités par ma seule existence. Ils me voulaient tous du mal. Même ma famille se serait volontiers débarrassée de moi, ce qu'ils auraient sans doute fait, si seulement ils n'avaient pas eu besoin de moi pour les travaux de la ferme, un dur labeur. Je me demande parfois, si cela me dérangeait vraiment, si ces regards en coin et ces chuchotements derrière mon dos m'avaient réellement fait souffrir. Aujourd'hui, j'ai plutôt tendance à penser, que ce qui me dérangeait, c'était que l'on me remarque. J'ai toujours aimé être en décalage, d'être un spectateur, de ne pas faire parti du tableau, comme une ombre que l'on ne distingue qu'à peine, n'y prêtant pas attention.
    Je haïssais cette vie, je détestais ma famille, quant au reste, tout m'était indifférent. Et tout cela, alors que je n'avais que sept ans. Mais une fois cet âge passé, tout fut plus simple, tout fut plus facile. En effet, je fis la connaissance de mon meilleur ami. Il était certes mon ami, mais nous n'avions aucun point commun, on aurait presque même put penser qu'il s'agissait de mon contraire. Il provoquait, il se moquait des gens, se donnant en spectacle à la moindre occasion. Fougueux, il n'avait peur de rien, rien ne paraissait pouvoir l'arrêter.
    Bien que sa rencontre fut la plus belle révélation de ma vie, notre amitié aggrava ma situation, les gens me voyaient à présent comme un démon faiseur de trouble. Mon père m'infligeaient des corrections deux à trois fois pas jour, parfois davantage.
    Un matin, j'ai crut mon dernier jour arrivé, j'avais oublié de fermer l'enclot la veille au soir. Mon ami intervint à, ce qui me sembla être, la dernière seconde de ma vie. Il enfonça une faux dans le ventre de mon père. Et nous nous enfuîmes à toutes jambes, sans un regard en arrière.
    Après quoi, nous nous sommes tous deux retrouvés dans un orphelinat. Nous étions devenus inséparable.
           Quelques années plus tard je devenais Julien Damier, et lui Giuliano Mat, étudiants en droit parmi tant d'autres. Personne ne me connaissait et je ne connaissais personne. Nous partagions tout deux une petite chambre de bonne, sous les toits des grandes maisons bourgeoises de la ville.
    Pendant les dernières années passé, notre amitié et notre intimité s'étaient développées, de plus en plus forte et de plus en plus indispensable. Mais malgré l'admiration et le dévouement que j'avais pour lui, il m'inspirait aussi beaucoup de peur. Il pouvait devenir très violent, mais pas de cette violence si commune, ce n'était pas de la violence bestiale. Il restait calme dans sa violence, il faisait souffrir ses victimes sans le moindre remord ni hésitation. Parfois, j'avais même l'impression qu'il y prenait plaisir. Il considérait les humains qui nous entouraient comme des animaux profondément stupides sans le moindre intérêt. Seuls nous deux comptaient, et je dois avouer qu'il en était de même pour moi. Jusqu'au jour où je fis une rencontre.

           C'était un soir d'automne, je lisais un livre au pied d'un vieux chêne du parc alors que les oiseaux s'en donnaient à cœur joie dans leur symphonie. Mon ami, fatigué, était allé se reposer. J'étais plongé dans la lecture des " Misérables ", quand la faible brise se transforma en tempête de vent, faisant voler les feuilles mortes en tous sens dans un bruit assourdissant. Surpris, je levais les yeux. Et là, à quelque pas de moi, je vis la plus belle chose qui puisse exister. Une jeune femme au visage doux et aux lèvres rougis par le froid, les cheveux ondulants le long d'un visage pâle. Elle brillait d'une lueur orangée et dorée, comme si elle reflétait tous les rayons du soleil, se les appropriant.
    Je restais là, pétrifié, comme s'il s'agissait d'une apparition, en quelques secondes, mon univers était bouleversé. Jamais je n'avais ressenti une telle émotion, qui plus est, pour une créature humaine autre que mon ami Giuliano.
    Troublé, et plus maître de mes actes, je me levais, faisant tomber l'ouvrage de mes genoux, sans prendre la peine de le ramasser, je me dirigeais vers la jeune femme, cause de mon agitation intérieure. Il fallait que je lui parle, que je sache comment elle s'appelait, où elle habitait, qui elle était. Il ne fallait surtout pas qu'elle disparaisse.
    Alors, pour la première fois, je dis bonjour à quelqu'un. Une inconnue.
           Elle fut surprise, puis s'amusa de mon expression stupéfaite. Elle me parla du temps et ensuite de littérature, je répondais de mon mieux, m'appliquant sur mes réponses, comme un enfant impressionné. C'est ainsi que nous fîmes connaissance, Miriam et moi.
    Je la revis plusieurs fois, mais dans le plus grand secret. J'avais peur de la réaction de Giuliano. Mais cela été difficile, car tout deux nous partagions tout, nous étions toujours ensemble. Je profitais des températures basses de novembre, car mon ami, bien plus sensible au froid que moi, préférait se retirer dans un endroit chaud, loin des intempéries, tel un ours qui hiberne.
    Mais les changements qui se faisaient en moi ne lui échappèrent pas. Je laissais mon esprit divaguer, me perdant dans mes songes, je m'adressais davantage aux gens, adressant des sourires. J'avais même adopté un petit chaton des rues, avec qui je passais des heures à jouer et que j'aimais câliner tendrement.
    Ma vision du monde changeait peu à peu, ainsi que celle de l'humanité. J'étais plus ouvert et je me posais des questions que jusqu'alors je ne m'étais jamais posé, persuadé que la vie et l'Homme en lui même, n'avaient rien à m'offrir. Mais, si toutes ces questions apparaissaient, mon ami, lui, disparaissait de jour en jour. Autrefois presque inséparable, il me fallait à présent passer la moitié de mon temps sans lui. C'était pour moi un grand vide, comme si une partie de moi même me faisait défaut.
           Quand je pris vraiment conscience de cet éloignement, j'ai cru en devenir fou. Pour moi, il était impensable de continuer ma vie sans sa présence rassurante. Il était mon défenseur, il m'avait toujours protégé de tout, se dressant telle une muraille devant mes ennemi. Nous avions une sorte de serment silencieux, il me protégeait de ceux qui me voulaient du mal, et moi je le protégeais du monde.
    Lorsque je me fis cette réflexion, je compris que je l'avais abandonné, que j'avais trahi notre serment. Nous ne faisions qu'un tout les deux. En créant une ouverture vers le monde extérieur de mon côté, j'en avais créé une du sien, le mettant en danger.
    Paniqué et ne sachant que faire, je rentrais ce soir là le plus tôt possible, et l'attendis, désespéré.
           Quand il revint, il comprit tout de suite mes intentions et prit la parole immédiatement, afin de me déstabiliser :
    " Qu'y a t'il Julien ? Aurais-tu du remords pour ce que tu m'as fait avec cette femelle ? "
    Bouche bée, je ne sus lui répondre, je ne savais pas comment me défendre, puisqu'il l'avait toujours fait pour moi. Mais je réussis tout du moins à bafouiller quelques mots : "  Je t'assure que je ne savais pas, je n'avais rien compris, je pensais pourtant te connaître ..." Ma voix était brisée, dévoilant toute ma détresse, mais cela ne parut pas l'affecter, sa colère dépassait tout ce que j'avais pu deviner. De son esprit, je ne pouvais que capter des sentiments noirs, sans aucune compassion.
    Je savais ce qu'il voulait, ce qu'il attendait de moi, il ne servait à rien d'en discuter. Il fallait que je dise adieu à Miriam. Et je ne dis qu'une chose : " non ".
    Fou de rage, mon ami, lui qui représentait jusqu'à présent ma vie, parti, dans un adieu silencieux.
           Et là, un monde s'effondra, c'était la fin de mon monde.
    Plus désespéré que jamais, anéanti, je me rendis chez Miriam, la seule chose qui me restait.
    A ma vue, affolée, elle me fit asseoir et me donna un cognac, que je bus d'un trait, ce qui me fit tousser pendant un long moment et me monta les larmes aux yeux.
    Je lui expliqua tout ce qui m'était arrivé, et plus encore, je lui conta tout de ma vie, à une exception prés. Mais bientôt, il faudrait que je le révèle, et cette pensée m'était plus terrifiante que tout le reste.
           Elle en arriva à la conclusion suivante : " Fais tout pour lui parler, si c'est ton ami, je suis sûre qu'il pourra comprendre ". Hélas, sa vision était trop terre à terre, typiquement humaine, un raisonnement que Giuliano et moi ne suivions pas. Mais dans tous les cas, son conseil était irréalisable.
    N'osant pas la regarder dans les yeux, mon regard se baissa : "  Cela m'est impossible Miriam "
    Sa réaction fut immédiate et désespérée : " Mais pourquoi Julien ? Qu'est ce que tu ne me dis pas ? Rien ne t'empêche d'essayer ".
    Me sentant prisonnier, je savais qu'il fallait que je lui dise mon secret, mon ultime secret. Que seul moi connaissait. On pouvait dire que mon ami était lui aussi au courant, tout dépendait le point de vue adopté. Il fallait que je lui dise, je n'avais rien à perdre. Je me penchais légèrement et lui chuchotais ces quelques mots à l'oreille : " Miriam, il est moi et je suis lui. Nous sommes dans le même corps et nous sommes la même personne avec deux caractères différents. Tu comprends ? "

    (de moa)
    Texte protégé 


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