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    (de moa, c'est trés moyen)

     

     

    Mon espoir est comme l'encre de chine,
    Que je regarde vers l'oxydent ou l'orient je ne vois que terre dévastée.
    Terrain sanglant à la beauté morbide.
    Je désire mourir comme le soldat éventré qui n'arrive plus à pleurer.
    L'air se fait de plus en plus rare,
    Alors que le sang abonde et baigne le sol pour nourrir les fleurs blanches.
    Cette douleur est un affront à la vie.
    Le bonheur n'existe plus, il ne reste que les squelettes de la guerre.

    Je voudrais te dire à quel point tu me manques, mon pays, ma patrie, mon coeur.
    Mais mon cri resterait bloquer par la grande muraille en pleurs.

     



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  • Je sais comment tu t'appelles mais je n'ose prononcer ton nom.
    Toi mon douloureux compagnon que je croyais ne plus épouser.
    La nuit m'appartient mais je ne sais la voir tant les larmes m'aveuglent.
    Pourtant telle les filles de Nyx je crains de ne voir que trop loin,
    Préférant la douce ignorance de ceux qui arrive à ne pas y penser.
    Je ne sais dire s'il est obscurité ou lumière, mais le lointain me paraît bien sombre.
    Ce chiffre double m'a longtemps paru de mauvaises augures,
    Et je ne sais si je l'espère ou le redoute, si je m'en moque ou si je le crains.
    Tout semble perde de l'importance à part ce qu'il me faudrait oublier.
    Laissez moi oublier, laissez moi dormir pour l'éternité dans le flou de l'ignorance.
    Laissez moi partir, loin, laissez moi rejoindre le Pré de l'Asphodèle.

     


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