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Paroles et Musique: Charles Aznavour 1971
Les parois de ma vie sont lisses Je m'y accroche mais je glisse Lentement vers ma destinée Mourir d'aimer Tandis que le monde me juge Je ne vois pour moi qu'un refuge Toute issue m'étant condamnée Mourir d'aimer Mourir d'aimer De plein gré s'enfoncer dans la nuit Payer l'amour au prix de sa vie Pécher contre le corps mais non contre l'esprit Laissons le monde à ses problèmes Les gens haineux face à eux-mêmes Avec leurs petites idées Mourir d'aimer Puisque notre amour ne peut vivre Mieux vaut en refermer le livre Et plutôt que de le brûler Mourir d'aimer Partir en redressant la tête Sortir vainqueur d'une défaite Renverser toutes les données Mourir d'aimer Mourir d'aimer Comme on le peut de n'importe quoi Abandonner tout derrière soi Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi Tu es le printemps, moi l'automne Ton cœur se prend, le mien se donne Et ma route est déjà tracée Mourir d'aimer Mourir d'aimer Mourir d'aimer
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Comme le roseau qui danse dans le vent, je crains la tempête plus que nul autre. Alors que le ciel commence à gronder, j'essaye de garder ma tige vers le ciel alors que mes racines même tremblent de terreur. Les nuages noirs se demandent quel est cet importun qui ose rester ainsi dresser face à lui. Il le prend comme une défit. Alors que je ne cherche que la lumière des hauteurs ! Empli de fierté le vent souffle, le tonnerre gronde. Mes frères de la roselière portent leurs êtres dans la boue tandis que je refuse de plier. Je veux danser avec le vent, pas me battre, mais il ne me laisse pas le choix. Tout mon être vibre et souffre dans une danse macabre.
La tempête n'accepte pas qu'on lui refuse sa suprématie, et sans même se souvenir des courbes et du rire du roseaux les jours de vent frai -ces jours ensoleillés où le souffle est doux- l'ouragan s'acharne.
La valse si charmante de cette petite plante à l'espoir éphémère se perd dans la violence du monde. Ces soeurs lui disent qu'elle est folle ! L'eau essaye de la convaincre que demain sera mieux, qu'il faut juste courber l'échine. La tempête ne dit rien, elle gronde, glaciale elle refuse de lui laisser une chance.C'est avec tout mon amour pour la nature, le vent, la pluie et les nuages que je luttais pour ne pas lui céder, lui montrer que j'étais son égal, son soupirant. Et alors que je luttais à moitié désespéré, j'entendis un craquement sinistre.
Ma tige s'était rompue. Une bourrasque emporta le reste de mon corps comme la simple paille que j'étais devenue.Et le vent m'oublia.
(de moa)
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Je compte mes jours comme les goutes de pluie tandis que les mots ne reflètent que mes maux dans un silence qui perdure. J'ai beau tonner, siffler, faire trembler le sol, seul la lourdeur du mutisme me répond. Et je m'amaigrie jour aprés jour alors que mon courage gronde pour s'épuiser inutilement contre la banquise. Neige glacée de mes espérances, de mes amours perdus, de ma jeunesse et de mes rêves, ta tranquillité dangereuse a attiré ma folie. Mes pas se sont dessinés en empreintes sur ton voile immaculé. Et j'ai glissé, tellement glissé, dans un jeu de pure innocence et n'y voyant que le bonheur d'un ciel bleu et d'un océan blanc qui me semblait cacher des milliers de secrets. Mon coeur était si chaud que je n'ai pas senti le froid. Et maintenant que tout mon être cri de douleur, mordu par le vent glacial, il est trop tard pour me sauver.
Elle est si étincelante.
La neige.
Je cherche à me donner un visage d'ange.
Émerveillée par tant de beauté.
Mon coeur bat dans un ultime effort désespéré.Je me meurs.
Mais c'est si beau !(de moa)
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