•       Je vais bien, ne t'en fais pas.

    Un film que m'a fait découvrir Monsieur Hugo, merci et clin d'œil à toi.

                         

    Lili à 19ans, et alors qu'elle rentre chez elle après des vacances, elle apprend que son frère jumeau est parti de la maison. Au début juste un peu inquiète, son inquiétude et son état physique ne font qu'empirer. Elle reçoit une lettre, une lettre de son frère, alors commence une course avec la silhouette de son frère Loïc.
    Un film de Philippe Lioret
    Musique : Aaron

                

     

    Voici... voici un film qui m'a touché.
    Rien de fantastique, rien d'incroyable, juste une histoire humaine.
    Vous savez, ces histoires qui font notre vie, ces histoires qui manquent à nous briser à chaque fois, ces épreuves que l'on ne comprend pas, que l'on regarde, paralysé, en ce disant que ce n'est pas possible. Le temps semble s'arrêter, notre vie ne semble plus nous appartenir, c'est un cauchemar, nous ne sommes plus nous même. Il y a ce quelque chose qui nous bouffe le ventre.
    C'est pas possible...
    Ho ! oui, c'est vrai l'histoire est peu commune en soit, ce n'est pas le genre d'histoire que l'on entend tous les jours, mais c'est une histoire humaine. L'être humain, malgré un instinct de survit incroyablement fort, parfois se détruit. Il tombe dans un gouffre...

    Je n'ai jamais eut de frère ni de sœur... enfin... je n'en ai pas souvenir.
    En réalité, cela ne m'a pas vraiment manqué, mais lorsque je regarde certaines personnes que je connais bien et qui me parle de leur relation fraternelle, je les trouve toujours très particulières. Intime. Une intimité entre deux êtres qui ont partagé une grande partie de leur vie, de leurs souvenirs, de toutes ces petites choses qui font que nous sommes-nous. Rien ne remplace un frère ou une sœur...

    Je n'aurais jamais la chance de connaître cette relation qui m'échappe et que j'ai du mal à exprimer, je ne peux qu'observer, pensive.

    Envi de vous présenter pleins de films !


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  •                                                                           


    Il faut à tout prix que je vous présente un court métrage exceptionnel.
    Début de Tim Burton, de sa carrière, et représentation de lui même.

    J'ai trouvé une critique qui me plait beaucoup, c'est pour quoi je me tais, et laisse place à un autre passionné du cinéma et de l'écriture :





    En 1982, Tim Burton travaille aux studios Disney. Il s'est occupé de l'animation du renard dans Rox et Rouky et a participé à l'un des plus gros échecs de la firme, Taram et le Chaudron Magique. Burton ne supporte pas l'ambiance "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" de Disney.
    Il conçoit donc le projet d'un court-métrage lui permettant d'échapper au consensus disneyen. Le vice-président des studios accepte après avoir longuement hésité car il considère que la technique choisie (la stop-motion façon Ray Harryhausen) est une expérience intéressante. Il laisse donc une totale liberté à Burton (en plus de 60 000 dollars de budget).




    Pour réaliser sa première œuvre, Burton s'entoure d'un collaborateur de longue date, Rick Heinrichs qui surveillera la production (liberté totale, on vous dit...) et de Stephen Chiodo (futur réalisateur avec son frère de l'étrange Killer Klowns).
    Tim Burton sait parfaitement quelle va être l'histoire de ses premières six minutes de mise en scène. L'histoire d'un petit garçon a priori comme les autres (Vincent Malloy) mais dont la passion pour Vincent Price et Edgard Poe vampirise l'imaginaire. Un enfant solitaire et rêveur, étranger au monde réel. Le portrait même de Tim Burton.
    Vincent étant avec Ed Wood le plus directement personnel et autobiographique de ses films.



                             
                    Court-mértage de Tim Burton: Vincent
                      Avec la voix de Vinvent Prince         




    Mais pour parachever l'œuvre il faut un narrateur à la hauteur du sublime texte. Et pourquoi pas Vincent Price lui-même ?
    Burton rencontre alors l'idole de son enfance, le héros de ses rêveries gothiques et morbides, l'abominable Docteur Phibes en personne. Et la voix de Price fait des merveilles dans Vincent, colportant une émotion et une poésie qui décuplent l'impact d'images de toute beauté.




    Car Vincent en à peine six minutes, s'avère être une perle absolue. Un instant bouleversant et unique. L'esthétique burtonienne est déjà omniprésente, l'animation est parfaite, la photographie est renversante mais surtout la poésie du texte transcende cette production Disney.
    Disney qui s'inquiéta un peu tard de la noirceur de l'œuvre, mais pour la première fois (et qui sera loin d'être la dernière), Burton tient tête au producteur et impose sa vision "alternative" au sein d'un grand studio.




    Quelques images touchent au sublime. Vincent se transformant en Vincent Price à la grande terreur de son chat (ah ! le chat noir burtonien !), Vincent et son chien zombie au milieu du brouillard londonien, le portrait hanté de "sa" femme enterrée vivante, les escaliers de la "Tour du Destin", le cauchemar final et surtout cet ultime plan bouleversant qui transforme ce simple court métrage d'animation en véritable symbole de la future carrière de Burton.

    Premier court-métrage, premier contact avec le cinéma, Vincent (que l'on a redécouvert en première partie de The Nightmare Before Christmas) est aussi le premier chef-d'œuvre de Burton. Une œuvre tragique en noir et blanc somptueux.





    Vous retrouverez cette critique ICI
    Vous y trouverez aussi le texte original (en anglais).

    Nous retrouvons dans ce court métrage toute la noirceur enchantée d'un producteur de talent. TIM BURTON.
    Les fanatiques ne pourront qu'y voir le portrait de leur maître. Il est là, c'est lui, ce ne peut qu'être lui...
    Sourire rêveur.






     








     




                                                                                 


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  •  
                                                                          BIG FISH 









                " La vérité, c'était que je ne me reconnais pas en mon père, et je ne crois pas qu'il se reconnaissait en moi.
    Nous étions des étrangers qui se connaissaient très bien.
    En racontant l'histoire de la vie de mon père, il est impossible de séparer le réel de l'imaginaire. L'homme du mythe.
    Le mieux, c'est que je la raconte tel qu'il me l'a raconté.
    Ce n'est pas très rationnel et la majorité n'a jamais existé... 

    Mais cette histoire, est toute notre histoire "







                                 







    Big Fish... le premier film de Tim Burton que je présente, enfin, sur mon blog.
    Big Fish... film qui, je crois, est mon préfère de ce réalisateur talentueux.
    Si toute fois, je peux en préférer un parmi toutes ses œuvres.


    Au début de sa carrière, Tim Burton fait évoluer des personnages différents de la norme, des personnages qui sont souvent seul et qui essayent de trouver une famille. Comme Edwards aux mains d'argents, par exemple.
    Dans ce film, il prend un nouveau chemin. Le réalisateur imagine Edward Bloom, un jeune homme extrêmement sociable à qui tout lui réussi. Tout le long de son chemin, il se fait des amis étranges, différents du commun des mortels. Et notre héros, trouve toujours une solution pour les aider, jamais il ne les considère mal.
    Voilà un personnage bien étrange face à ceux que nous connaissons habituellement dans la fantaisie de Tim Burton.

    Il m'a souvent été difficile de faire un résumer de Big fich, pourquoi ?
    Parce que deux mondes cohabitent, se mélangent et se complètent.
    Il y a une part de réalité et une autre de rêve.
    La part de réalité qui raconte l'histoire d'un fils qui cherche à savoir qui est réellement son père avant que celui ci ne meure, et la part de rêve, qui raconte les histoires du vieil homme, nous entraînent dans un véritable conte de fée.
    Le contraste peut être déséquilibrant. Au début nous sommes dans un monde plutôt réaliste, même triste, puis, sans cri et gare, nous voilà plonger dans un univers coloré ou très sombre, suivant l'histoire. Ou l'on rencontre, sorcière, géant, spectre,... et gros poisson.

    Ce monde de rêve, a une apparence superficielle, trop parfaite. Cela pourrait paraître désagréable, mais en ce qui me concerne, ce n'est pas le cas.
    On replonge un peu dans le monde d'Edwards aux mains d'argent, c'est le même style. Maisons droites et colorées avec une jolie pelouse, des gens vêtus comme dans une parodie américaine (bref, à la Tim Burton).
    Je pourrais en dire davantage en parlant des scènes en particulier, mais il est hors de questions d'en dire trop, au cas ou des personnes qui n'ont pas vu ce petit chef d'œuvre lisent ces quelques lignes.



    Ce film est, je pense, le film le moins noir de Tim Burton, non, en fait, il respire le rêve et la gaieté. Plus de personnages torturés, plus de scènes sombres et macabres.
    Peut-être que j'ai aimé ce film tout simplement parce que j'ai le sentiment que Tim Burton l'a fait avec un sourire aux lèvres, se laissant bercer par ses rêves d'enfances.
    J'aime particulièrement la fin, où le rêve et la réalité n'ont plus de frontière. Et ou, une larme mouille mes joues.

     
                                             


    2 commentaires
  •                         

          Je ne vais pas m'éterniser sur ce film, mais laissez moi vous parler un peu de Brazil.

    Sam Lowry est un petit fonctionnaire comme les autres, si ce n'est que sa véritable vie se déroule dans ses rêves. Il c'est créé une bulle utopique avec pour centre un visage féminin. Mais sa petite vie tranquille bascule quand un cafard provoque un incident et fait exécuté un innocent, après quoi, notre héros croise le visage de son idéal féminin.
    Il ferra tout pour le retrouver et le protéger...


    Si vous voulez passer un moment agréable je vous déconseille fortement ce film.
    Certes, il marque et on ne peut rester indifférent en le regardant, mais je suis persuader que 90% des personnes passeraient à autre chose au bout de quelques minutes.
    C'est un film très noir et surtout très long, il met des heures à se mettre en place(façon de parler), et le spectateur accompagne le personnage dans une suite logique qui nous échappe.

    Terry Gilliam nous plonge dans un monde lugubre et angoissant, ou toute la population est victime de ce qui me semble être de la folie. Tout est dirigé par la bureaucratie et sa paperasse, les êtres humains se sont transformé en machines sans valeurs ni discernements.
    Le spectateur plonge dans un univers qui lui donne la nausée, dans une société qui ne semble plus prendre en compte qu'elle est humaine.
    Je le vois comme une critique de la société, mais une critique multiplié par 1000. Le fonctionnement mit en place dans le monde de Brazil me donne l'impression d'un immense ORDINATEUR à la technologie parfaite... si parfaite, qu'une petite erreur le déstabilise. Son système fait tout pour s'en débarrasser, sans chercher la source du problème.
    Face à cet univers ou l'humanité n'a plus sa place, Sam se créé un monde utopique qu'il fini par rechercher dans la réalité. Hélas, dans cet univers là, il n'y a pas de place pour les sentiments ni pour l'espoir. Le bonheur? qu'est ce que c'est?
    A la fin du film, je dois avouer que j'étais heureuse de retrouver ma "réalité", et que je diabolise moins la société actuelle. Le capitalisme fait figure d'ange face au gouvernement que nous fait découvrir ce film.


    Laissez tomber le pop-corn, armez vous plutôt de votre sens critique.
    Je n'ai pas envi de passer des heures à vous faire par de toutes mes réflexions face à ce film, mais une chose est sûre, c'est qu'il donne à réfléchir.
    Je pense qu'il s'agit d'un grand film, mais je crois que si je le vois 2fois dans ma vie, ça me suffira...

    Alors, il y aura des courageux pour le regarder?

    Pour en savoir plus je vous conseille ce site: http://membres.lycos.fr/brazil/

    A bientot les rêveurs, connus ou inconnus.


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  • Une image du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" que je trouve magnifique. Elle reflète parfaitement l'idée du film.


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