• Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.... Comment ne pas faire une éloge de ce film, de cette œuvre d'art, de ce rêve ?

    Tourbillon de douceur et de finesse, ce film nous entraîne dans un monde de couleurs et de simplicité.
    Amélie poulain nous fait découvrir son monde de plaisirs et d'idées simples, aucune grande philosophie ne vient poser son emprunte sur ce chef d'œuvre, juste une petite, celle de vivre en rêvant, en gardant une âme d'enfant.
    Poésie et humour se mélangent dans une légèreté étonnante autour de la petite Amélie timide, loin de tout et de tous dans son univers sucré.

    Ce film est un tableau, un tableau qui nous montre le naturel du monde, ce qu'il devrait être sans hypocrisie et égoïsme, mais ceci ne transparaît pas directement parmi le déroulement de cette bande magique. Tout n'est que pureté, laissant de côté notre monde, un monde si différent et semblable à la fois, de celui d'Amélie Poulain.
    Cette œuvre est emprunte d'un optimisme inébranlable et complètement surréaliste, faisant rêver le spectateur et lui donnant un espoir enchanteur.
    Après s'être plongé dans ce fabuleux destin, on ne peut qu'en ressortir l'esprit léger et tendre. Comme s'il s'agissait d'un message de paix ? Une leçon de savoir vivre ?
    Fabuleuse actrice que Audrey Tautou, fine et belle comme une fleur du matin, elle nous transmet sa fraîcheur, et son visage angélique adoucit les âmes. Elle est superbe, son jeu est tout simplement magique. Ses yeux noisettes qui pétillent et son sourire malicieux nous donnent immédiatement l'image d'une petite fille rieuse et fragile.

    Toute la mise en scène est originale, le spectateur n'a pas l'habitude d'une pellicule filmée de la sorte, les lumières, les angles de vue, tout est différent, nous faisant rentrer dans un monde décalé.
    N'oublions pas la magie de la visite de Paris, ses rues, ses métros, ses monuments, ses petits commerces... toute la ville renaît dans une ambiance différente. Bien plus paisible et calme, comme si notre jeune héroïne faisait reculer tout ce qui est négatif. Ce qu'elle fait tout le long du film, en essayant d'aider les gens qu'elle croise qui sont en difficulté. Essayant de régler les petites choses qui nuisent à leur bonheur.
    Le fabuleux destin d'Amélie poulain est une jolie fable, un joli conte, où les rêves priment sur tout le reste, où la simplicité des choses devient aussi précieuse que le plus beau des diamants.

    Ce film est magnifique, plus j'y pense, et plus je suis fascinée par sa beauté né de la simplicité. Les sujets traités n'ont rien d'extraordinaire, nous n'avons à faire qu'à un vieil homme qui pleure la mort de sa femme morte plusieurs années auparavant, à un homme jaloux, à une vieille femme qui regrette l'amour de son défunt mari, à un garçon adorable qui adore les légumes, à un grand père qui n'a jamais vu son petit fils, à un artiste cloîtré chez lui et enfin à un jeune homme qui adore collectionner de multiples choses. Là, notamment, des photos de photomaton jeté par leurs propriétaires.
    Audrey Tautou est entourée d'autres très bons acteurs qui contribuent beaucoup eux aussi à la réussite de ce chef d'œuvre, je pense à Mathieu Kassovitz (Nino Quincampoix ), Raymond Dufayel (l'homme de verre), Jamel Debbouze (Lucien) et les autres.
    Aussi normal paraissent ces différents personnage, chacun d'entre eux est unique et possède une originalité qui lui est propre, originalité que l'on trouve tout le long du film à chaque image.
    Tout le film est un émerveillement, une occasion de retourner dans un univers ou une petite chose peut avoir une importance fondamentale, changeant la vie d'un homme.

    Je ne saurais pas dire si tout le monde est sensible à ce genre de film, je ne sais pas si tous savent apprécier la beauté de sa simplicité complexe.
    C'est évident, il possède des défauts, il n'est pas parfait. Mais personnellement, je n'ai envi que de chanter ses louanges. Je n'ai envi que de montrer les points positifs.
    C'est un chef d'œuvre, qui malgré son coté surréaliste, est bien plus réel que beaucoup de film qui cherchent à être le plus plausible possible. Après tout, il y aura toujours de la place pour les rêveurs.

    Un grand merci à Yann Tiersen pour sa magnifique musique " comptine d'un autre été ", sans elle je n'aurais jamais regardé le film. Merci aussi à la personne qui me l'a faite écouter: souvenir nostalgique.
    Merci à Jean-Pierre Jeunet (producteur) et à toute son équipe pour cet arc en ciel du cinéma.

    (de moa)


    3 commentaires
  • REBECCA :
    Un film de Alfred Hitchcock.
    D'après le roman de Daphné du Maurier.
    Interpréter pas : Laurence Olivier (George Fortescu Maximillian 'Maxim' de Winter), Joan Fontaine (sa seconde épouse), Judith Anderson (Mrs. Danvers)

    C'est l'histoire d'une jeune femme anglaise, une simple dame de compagnie, comme cela se faisait beaucoup à l'époque. Elle séjourne dans un hôtel avec sa maîtresse, où elle fait la connaissance d'un homme très riche, apparemment célèbre, pour son magnifique château et pour être un veuf désespéré. Maxim de Winter. Distant et froid, il ne manque pas d'être courtois avec la jeune demoiselle, laissant autour de lui planer le mystère. Notre petite anglaise s'éprend de lui, jusqu'au jour ou sa patronne décide de quitter l'hôtel. De Winter demande la main de la jeune femme sur le champ.
    Après leur mariage, le jeune couple part habiter dans le fameux château Manderley.
    C'est là que s'arrête de conte de fée pour laisser place au cauchemar.
    Le magnifique château est toujours hanté par le souvenir de la feue Mme de Winter, la belle Rebecca.
    Notre douce et fragile jeune mariée fait face à quelque chose qui la dépasse, sans savoir, même, à quoi elle est confronter.

    J'aimerais vous en dire plus, mais ça serrait tout vous gâcher si vous ne l'avez pas encore vue. Mais je peux vous décrire à quel point ce film est angoissant, à quel point on partage la déroute de la jeune Mme de Winter, harceler psychologiquement par ce fantôme encore bien présent entre les murs du château. L'angoisse et le trouble qu'emmène le spectre, de la parfaite et merveilleuse créature qu'était Rebecca, sont des éléments très efficaces pour détruire l'amour innocent et la jeune fille candide de la première partie du film. Le spectateur est plonger, en même temps que la jeune épouse, dans un lieu emplit de secret, où le souvenir d'une morte est bien trop présent, presque vivant.
    Sans oublier l'effroyable gérante du château, Mme Danvers.

    Lorsque l'on découvre (en mm temps que notre personnage principal) l'ultime secret de Mawimilliam de Winter, je dois avouer que je ne m'en doutais pas. J'ai était assez impressionné. Mais pour moi, le réel succès de ce film ne se doit pas au scénario en lui même, mais à l'ambiance qui en découle, c'est parfaitement bien tourné. Mais il ne faut pas oublier, qu'à la base, cette ambiance et le dialogue, nous le devons à Daphné du Maurier, dans son roman.

    Le film commence par ces quelques phrases tirées du livre :
      

    J'ai rêvé la nuit dernière que je revenais à Manderlay. Je me voyais devant la grille de fer forgé qui défendait l'accès du parc et je ne pouvais pas la franchir, l'entrée
    du parc m'était interdite.
    Et puis, brusquement, comme cela se passe parfois dans les rêves, j'étais doué d'un pouvoir surnaturel, je devenais une sorte d'être immatériel et l'obstacle s'évanouissait devant moi.
    J'ai revu la grande allée qui déroulait ses lacets et serpentait comme naguère, mais à mesure que j'avançais, je voyais combien les choses avaient changé. La nature avait repris sa liberté, patiemment et irrésistiblement, elle effaçait les traces de l'effort que l'homme avait fait pour la domestiquer. Cette pauvre piste qui avait été notre allée, se glissait entre les broussailles.
    Et enfin, je vis Manderlay, silencieux et secret. Le temps n'avait pas eu prise sur l'ordonnance de son architecture. Le clair de lune trouble parfois l'imagination, il me sembla soudain que des lumières brillaient aux fenêtres. Et puis, un nuage passa devant la lune et la masqua un instant, comme une masse sombre cachant un visage, et l'illusion s'évanouit.
    Je ne voyais plus qu'une ruine désolée, aucun murmure ne passait, ne glissait entre ces murailles mortes. Nous ne reviendrons plus jamais à Manderlay, plus jamais. Mais quelquefois dans mes rêves, je vois ressusciter cette étrange époque de ma vie qui commença un jour d'automne, dans le Midi de la France...

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