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Par Marilyss le 1 Mars 2011 à 02:51
Je sais comment tu t'appelles mais je n'ose prononcer ton nom.
Toi mon douloureux compagnon que je croyais ne plus épouser.
La nuit m'appartient mais je ne sais la voir tant les larmes m'aveuglent.
Pourtant telle les filles de Nyx je crains de ne voir que trop loin,
Préférant la douce ignorance de ceux qui arrive à ne pas y penser.
Je ne sais dire s'il est obscurité ou lumière, mais le lointain me paraît bien sombre.
Ce chiffre double m'a longtemps paru de mauvaises augures,
Et je ne sais si je l'espère ou le redoute, si je m'en moque ou si je le crains.
Tout semble perde de l'importance à part ce qu'il me faudrait oublier.
Laissez moi oublier, laissez moi dormir pour l'éternité dans le flou de l'ignorance.
Laissez moi partir, loin, laissez moi rejoindre le Pré de l'Asphodèle.
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Par Marilyss le 6 Janvier 2011 à 02:15
Je te reconnais tristement vieille douleur que je croyais pouvoir oublier.
Celle du temps passé, et du train morne de cette ancienne habitude blessée.
Je revis dans ce cris de détresse inutile et futile d'une angoisse puérile.
Comme le miroir de ce qui fut je me regarde tant changer et toujours essouffler.
Mes cauchemars me dévoilent la vérité, si j'oubliais ça me manquerait,
Et pourtant de cette envi de pleurer je suis l'esclave au point de chanter,
De revivre comme jamais... comme jamais, mais toujours avec une touche de regret:
La douceur du monde imaginaire, des nuages blancs et de la poussière de fée.
Ce monde qu'il me semble avoir quitté tant je crois l'avoir déjà vu et aimer.
Me serais je trompée ? Y a t'il seulement un sens ? Une voie ? Une volupté ?
Le silence et l'eau salée se mêlent, les sentiments et la lucidité se démêlent.
A craindre d'avancer je ne peux plus parler ni rêver, tel un papillon dans une toile d'araignée.
Et je regarde le ciel, on ne sait jamais s'il va pleuvoir, grêler, ou si le soleil va briller.
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Par Marilyss le 11 Décembre 2010 à 00:43
Lumière d'automne aux ombres hautes et glacées,
Feuilles dorées qui réchauffent les souvenirs des cheminées.
Du ciel si bleu qui fait joliment rêver à un monde parfait
Les nuages de leurs doux gris attristent et fascinent l'étranger.
Chut ! murmure du vent qui fait danser les feuilles enchantées.
Odeur de résine, tintement de cloche, tourbillon, chant des fées.
La nature fait frissonner pour mieux nous embrasser de sa beauté.
Un souffle d'espoir nous fait aimer dans un silence glacé qui fait pleurer.
Les yeux perdus dans l'immensité ils regrettent les beautés passées.
Comme une douce nostalgie qui nous rappelle que cet ancien instant ailé,
Il s'est envolé, là bas, très loin, car comme le pissenlit on n'a pas su le garder.
La beauté fait penser tristement à tout ce qu'on aurait put aimer au doux passé.
Les feuilles tournent, tournent, tournent, comme si elles essayaient de nous expliquer,
Tout ce que l'on aurait pu conserver si seulement notre main avait été fermé.
Comment ne pas perdre la tête ? Il vaut mieux fermer les yeux et de cette beauté se détourner.
Les vagues de l'océan rappellent ces courbes de la fille fleur que l'on a tant sut aimer.
Le pourpre, le fauve, le souvenir bigarade reflètent le soleil pour venir, dans une gifle, nous frapper.
Se détourner pour oublier, car on a pas su juste écouter la folie douce de la jeunesse éveillée.
Quand on avait alors vingt ans, on pensait ne jamais rien pouvoir regretter pour toujours avancer,
Mais aujourd'hui, le temps s'est écoulé, l'hiver approchent et les fleurs sont fanées,
Alors la vieillesse se tourne et se demande ce qui a bien put se passer pour laissé tant passer.
La mort, ombre éternelle, arrive sans regret ni hésitation, et la vie est si fragile et effrayée.
Hésitante, pleurante, enivrante, pensée. Ils n'ont pas sut préférer ces instants d'absurdités.
Et alors que le temps est une pierre immuable, on se dit qu'on ne peut rien y changer.
Pour lors, dans un soupir mêlé au vent, on se courbe et on respire sous son cache nez.
Le soleil se perd derrière les toits, et elle songe en revivant ce qui aurait put se dérouler.Et la jeunesse, là bas, sotte de feuille en feuille en se jurant de ne jamais rien regretter.
Remettant certaines choses au futur, pour ne pas trop y penser et pour du rêve tout en conserver.
Comme une statue de cristal, on n'ose à peine y toucher, et on sourit à ce que l'on aurait put aimer.On voudrait tout recommencer car on aurait jamais songé que le temps si vite pouvait filer.
De moa
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Par Marilyss le 20 Mai 2010 à 05:56
C'est dur de réaliser qu'on a été aveugle, ça l'est encore plus quand on réalise que notre aveuglément a put blesser quelqu'un que l'on aime.
Je crois voir clair aujourd'hui, mais peut-être que je me trompe encore.
Je suis réellement désolée.
Je croyais que tu étais égoïste, alors que je l'étais tout autant en voulant me protéger.
Je crois toujours tout connaître et avoir tout vu, je crois te connaître depuis le début tout en sachant que quelque chose m'échappe.
J'ai été aveugle.
Car j'ai préféré jouer et gagner plutôt que de voir ta sensibilité.
Aujourd'hui il ne sert à rien de parler, de comprendre ou d'aimer. Tout ce que je puis faire c'est m'excuser et pleurer car la fatalité qui s'approche j'aurais put l'éviter.
Tu ne diras jamais ce que je crois entendre dans un murmure, et pour cela je n'en serais jamais sure.
Nos craintes et notre jeux si savoureux nous a perdu, nous a aveuglé et nous a séparé comme il nous a réunit.
Tout n'est qu'apparance et murmure, tant et si bien que je crois être aveugle sans être sure.
Peut-être que je cherche la souffrance car je m'en nourrie, peut-être que je cherche quelque chose qui n'existe pas...
Quoi qu'il puisse arriver je n'aurais jamais la force de t'en parler et toi tu n'auras jamais la force de me répondre.
Nous sommes deux lâches qui ne veulent pas se perdre.
Et moi je suis une folle qui ne savait voir.
Je croyais que tu ne disais rien, mais tu disais tout.
Tu disais tout avec une douce caresse à peine perceptible comme de la soie.
Et trop occupée par ma pudeur, je n'ai pas sut te parler et de comprendre.
Je te demande pardon.
Je croyais que tu étais le loup et moi la pauvre brebis sans défense, mais j'avais les yeux crevés d'ignorance.
Me pardonneras tu mon ami ?
Mon alter-égaux...
Pourrons nous nous retrouver un jour ?
Ne pars pas, ne pars pas là bas. J'ai peur que ce soit loin, mais j'ai surtout peur de perdre ton cœur.
J'ai peur que tu m'oublis, j'ai peur que tu ne change.
J'ai peur de ne pas te retrouver.
Je te dis que je pleure souvent, souvent pour de belles histoires qui ne sont pas les miennes...
Mais saches que je pleure avec cette chaleur du cœur qui t'ai réservé car je crois que je vois comme je n'ai jamais osé voir.
Le plus douloureux, c'est que je vais tenter d'oublier.
De me persuader que tout est faux, alors seulement ce texte ne vivra que le temps d'une nuit.
Après laquelle j'oublierais au nom de notre amitié qu'il ne faut blesser.
Tu veux fuir le passé, ne pas y prendre garde, pourtant c'est lui à travers quelques papiers qui me fait révéler à quel point je suis stupide et ignorante.
J'ai crut que tu m'avais souvent blessée, alors que c'est moi qui n'ai pas sut écouter.
Il est trop tard à présent, ma merveilleuse cage d'or m'empêche de te retenir,
Et de te dire, à quel point je crois avoir comprit...
Tu m'as promis d'arrêter la vodka avec tes airs chafouines.
Et je n'ai sut y voir qu'une ritournelle entrainante.
Ton cœur est immense, mais je me le suis voilée.
Non, il n'est pas petit... ce sont mes yeux qui le sont.
Pardon. Car il serait fou de dire autre chose.
Juste pardon.
Et si tu as encore des doutes, laisse les s'envoler.
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Par Marilyss le 2 Avril 2009 à 02:28
La fatigue… c’est terrible. Ca l’est encore plus quand les choses de la vie, aussi bêtes soient t’elles, vous empêchent de vous abandonner à cette créature qui vous tire vers l’obscurité à demi colorée par les rêves.
Je n’arrive pas à dormir, je n’arrive même pas à trouver le courage d’aller me glisser sous mes draps, la peau nue et la tête vierge de tout souci.
Non, je n’y arrive pas.
Plus je grandie, et plus je tends vers la liberté, et pourtant même si je fais mes choix, ils m’étouffent plus que lorsqu’on les faisait à ma place.
Même si cela m’étouffe, cela me rend maître de moi et de mon sort.
C’était tout de même plus facile quand tout était réglé par les autres…
On avance toujours dans la vie, ce n’est pas vrai qu’on recule.
On avance, même si la situation recule.
Même si notre style de vie semble régresser, on avance toujours vers l’avenir.
Je m’égare.
Voilà longtemps que je me suis égarée,
Le monde et les Hommes m’échappent.
Ils préfèrent la violence et la solitude.
Ils préfèrent la culture et la solitude.
Si on le voulait… ça serrait si simple de s’aimer et de se respecter.
Pourquoi crier ? pourquoi rendre les autres sourds ?
Pourquoi préférer devenir aveugle ? Pour préférer oublier ?
J’aurais voulu tant aimer sans compter,
Sans penser aux blessures inéluctables.
Ce garçon que tu as tant aimé t’as quitté même si tu es assez folle d’amour pour l’aimer encore.
Ce père t’as abandonné alors que tu voulais tant lui donner.
Ce frère t’as déchiré alors que tu ne voulais que l’admirer.
Cette fille t’as trompé car elle n’était que beauté.
Des histoires si banales… mais qui font si mal.
Je regarde le monde, et je ne peux pas dormir.
C’est comme si on ne s’entendait plus,
C’est comme si on ne se regardait plus.
Cette enfant là bas,
Sur le bord de la Seine,
Elle sautille de pavé en pavé,
Imaginant le vide en dessous d'elle.
Pourtant, ce vide, il est tout autour d’elle.
Elle est seule.
Elle ne l’était pas.
Et puis on lui a lâché la main.
Lala lalala la la
La lalalaaaaaa
La la lalala la laaa
La la la laaaaaaaa
La
La
La
La
Laaaaa laaaaaa
La
La
La
La
La
La la la la laa laa
La
La laaa(de moa)
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